Les Devils du New Jersey doivent s’inspirer des Blue Jackets l’an dernier
Les Devils du New Jersey connaissent un début de saison bien en-deçà des attentes. Lors de la période estivale, on a obtenu le tout premier choix au repêchage, connu sous le nom de Jack Hughes, en plus d’ajouter plusieurs joueurs à l’arsenal actuel. En effet, P.K Subban (transaction), Wayne Simmonds (signature UFA) et Nikita Gusev (transaction) se sont amenés au New Jersey dans le but d’offrir à l’organisation une formation pour aller loin. Il va de soi que l’intention derrière tout cela est d’avoir tous les arguments pour convaincre Taylor Hall de signer une prolongation d’ici à ce qu’il frappe le marché de l’autonomie cet été.
C’est donc une grande inquiétude qui règne présentement chez les Devils. Si bien qu’on parle déjà d’un possible congédiement du côté de John Hynes, entraîneur-chef de l’organisation. Avant de sauter aux conclusions hâtives comme quoi les Devils sont dans le trouble après seulement six matchs (0-4-2), nous devons remettre les choses en perspective. D’abord, quand on accueille de nombreux nouveaux joueurs dans une organisation, il se peut qu’on requiert un certain temps d’adaptation afin de bien acquérir le système en place. Gusev et Hughes, deux éléments dont les attentes sont élevées, n’ont jamais joué dans la LNH. L’adaptation doit suivre son cours.
S’inspirer des Blue Jackets
Ensuite, on se doit d’être patient lorsqu’on présente un club bien différent de l’année précédente. John Hayden, P.K Subban, Wayne Simmonds, Nikita Gusev, Jack Hughes et Jesper Boqvist, disons que ça commence à faire de nombreux nouveaux visages dans l’équipe. L’an dernier, les Blue Jackets sont passés par le même parcours, mais à la date limite des transactions. En effet, l’organisation avait pris la curieuse décision d’y aller »all in » à la date butoir en ajoutant Matt Duchene, Ryan Dzingel, Keith Kinkaid et Adam McQuaid. L’intention était d’aller loin en séries, mais aussi de convaincre Artemi Panarin et Sergei Bobrovsky de signer à l’été. La stratégie était douteuse, car tous les joueurs obtenus contre des espoirs et des choix tombaient également UFA à l’été.
Immédiatement après la date limite, Columbus a connu de gros ennuis. Une fiche de 5-8 lors des 13 matchs après le 25 février, seulement 28 buts marqués contre 38 buts accordés et on a été blanchi de la feuille de pointage à trois reprises en peu de temps. Avec le nombre de nouveaux joueurs dans la formation, on n’offrait pas du tout le rendement hockey attendu. Ce ne fut toutefois que de courte durée. Après les 13 matchs sombres de l’équipe, la troupe de Tortorella a enligné sept victoires au cours des huit dernières rencontres de l’année. Dans cette séquence, Columbus avait inscrit 33 buts et en avait accordé 14. Le temps de s’adapter et le tour était joué. Si bien que Columbus a causé la surprise de l’année en expulsant le Lightning en quatre matchs lors du premier tour des séries. Bon, leur stratégie audacieuse a été freinée ensuite par les Bruins et Panarin, Bobrovsky, Duchene et Dzingel ont quitté le navire, mais le point n’est pas là.
La patience, une vertue
Le point est que la patience est de mise lorsqu’on présente un lot de nouveau joueur dans une formation. Certains éléments qui étaient déjà en place voient leurs responsabilités être modifiées, les chaises sont changées de place et les rôles diffèrent quelque peu. Un joueur comme Nico Hischier, qui avait son temps de jeu en avantage numérique, voit maintenant son poste modifié par la simple présence de Gusev et de Hughes, à qui on veut octroyer du temps également en avantage numérique. Le temps que tout se stabilise, c’est normal que le rendement de l’équipe en soit affecté.
Un dernier mot sur Jack Hughes. Plusieurs commencent déjà à remettre en question sa sélection comme premier choix du dernier encan simplement parce qu’il n’a pas de point encore au compteur. Comme Brennan Klak le démontre bien sur son compte Twitter, il faut se remémorer la première campagne de Steven Stamkos dans la LNH pour comprendre que des léthargies en début de carrière, cela arrive et ce n’est pas la fin du monde. À l’époque, le prodige du Lightning n’avait pas marqué de point à ses sept premiers matchs et présentait un total de 19 points à la mi-saison. On connait la suite pour le double récipiendaire du trophée Maurice-Richard… Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter encore dans le cas de Hughes, tant au niveau des partisans qu’au niveau des poolers !
A reminder that in Steven Stamkos’ rookie year, he only scored 19 pts in his first 47 GP including 0 in the first 7.
He finished that year with 27 points in the last 32 games.
I wouldn’t be too worried about Jack Hughes having a slow start. #NJDevils
— Brennan Klak (@nhlupdate) October 14, 2019
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