Les éditions 2013 à 2015 des Oilers ne pensaient qu’à faire le party | Plus sur les déclarations chocs d’Andrew Ference
Le défenseur Andrew Ference, membre des Oilers entre 2013 et 2016, a effectué une sortie publique dans le dernier podcast 31 thoughts d’Elliotte Friedman et de Jeff Marek. Ses propos ont eu l’effet d’une bombe puisqu’il a abordé ses années au sein de la formation d’Edmonton et ce que l’on perçoit, c’est que le contraste entre les Bruins et les Oilers était totalement inimaginable. Comme il l’explique au cours de son apparition, partir de Boston où les pratiques étaient menés par des vétérans comme Chara et Bergeron, pour arriver au sein des jeunes Oilers, fut tout un défi. Comme troisième-quatrième défenseur, Ference n’avait pas particulièrement de poids lorsqu’il se levait dans la chambre, mais ce qu’il a constaté au cours de ces années illustre fort bien le mauvais rendement de l’organisation malgré tous les choix de première ronde présents dans ces deux éditions.
«C’était un grand mélange de problèmes, sans oublier la pression des partisans et des médias.»
«La rapidité des médias à descendre des joueurs était assez impressionnante. Par contre, le manque de rapidité des coéquipiers et de l’organisation à défendre ces joueurs était tout aussi horrible.»
«Nous avions un groupe de joueurs qui ne cessait de mentionner vouloir aller en séries et qui était frustré de toujours perdre. Par contre, après une défaite de 6-1, ça veillait au bar jusqu’à 3h sans aucun regret.»
«J’arrivais d’un groupe incluant Chara et Bergeron où l’on pratiquait avec la même intensité qu’en joute. Mais à Edmonton, nous avions un petit groupe de joueurs chez qui était trop ‘cool’ pour travailler fort.»
«Clairement, le mode de vie de party était plus important que gagner des matchs, même si ce petit groupe disait l’inverse. Les mots ne suivaient jamais les actions.»
Un constat assez impressionnant, mais qui n’est pas surprenant venant d’Edmonton. Il y avait assurément des raisons pourquoi une formation avec tant de premier choix n’était pas en mesure de se tailler une place en séries. Cela explique également pourquoi on a effectué un ménage en règle au sein de ce «groupe de joueurs». Peut-on viser Taylor Hall et Jordan Eberle pour ces écarts de conduite ? Jamais nous n’en aurons la preuve, mais les rumeurs qui circulaient à l’époque voulaient que Hall soit un poison pour une équipe. A-t-on enfin la confirmation ?
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