Les Flames de Calgary à Québec, un scénario qui n’est pas écarté par Brian Burke

Une déclaration-choc de Brian Burke, président des opérations hockey chez les Flames de Calgary, a secoué le monde du hockey, notamment dans la Vieille Capitale. En effet, Burke soutient que les Flames nécessitent un nouvel amphithéâtre, et ce, le plus rapidement possible. Or, malgré les comparatifs avec Edmonton, Winnipeg et Ottawa concernant les retombées positives d’un nouvel immeuble, il semble que Burke n’obtienne pas l’appui du conseil municipal et des citoyens. C’est en utilisant la Ville de Québec que l’homme de hockey a asséné son coup final, selon les propos rapportés par la presse canadienne:

«Vous ne pensez pas qu’on puisse trouver un autre endroit ? Vous me dites ça sans rire. Voyons voir…Québec…Ah oui, ils ont un édifice tout neuf qui remplit les critères de la Ligue nationale. Québec. Et vous venez tout juste de dire qu’on ne pourrait pas déménager.»

Évidemment, ces déclarations auront de quoi animer les plus forts partisans du Fleurdelisé. Toutefois, il faut prendre ces déclarations avec un grain de sel. À plusieurs reprises, on utilise Québec pour que les dirigeants des équipes arrivent à leur fin. Dans le cas présent, le Saddledome étant le plus vieil édifice du circuit, il est évident qu’en menaçant publiquement les gens de Calgary de perdre leur équipe, la pression populaire risque de sourire aux Flames.

Le PDG des Flames, Ken King, a été mis au courant des déclarations de son collègue et affirme que le dialogue est ouvert avec la ville de Calgary, tout en spécifiant que Burke «n’est pas le porte-parole dans ce dossier.» Ce n’est clairement pas demain que les Flames quitteront Calgary pour s’établir à Québec. Au final, la Vieille Capitale n’est qu’un simple petit pion dans cette histoire.