Les gardiens de but sont très occupés chez les Penguins ces derniers temps

Les Penguins de Pittsburgh connaissent un début de saison à l\’image de la saison dernière avec Sidney Crosby en tête de ligne qui démontre pourquoi il est considéré comme le meilleur joueur au monde. L\’offensive des Pens est redoutable jusqu\’ici et elle ne lâche jamais, puisque la majorité des victoires ont été réalisées alors que la troupe de Mike Sullivan tirait de l\’arrière. Si Sullivan peut dresser un bilan positif sur son offensive, la situation est bien différente au niveau du jeu défensif des champions de la Coupe Stanley.

Les gardiens sentent le caoutchouc

Lors des dix premières rencontres des Penguins, la défensive affiche une moyenne de 30,6 tirs alloués sur les gardiens de but. En effet, des rencontres de 41, 36, 37 et 42 lancers adverses ont tenu Matthew Murray et Marc-André Fleury très occupé jusqu\’ici. Bien que cette statistique ne soit pas dramatique, Mike Sullivan y voit tout de même des améliorations à apporter dans cette facette du jeu:

«Je crois que c\’est un problème. On ne peut pas gagner régulièrement dans cette ligue lorsqu\’on accorde une quarantaine de lancers à l\’adversaire lors d\’une joute,» a-t-il mentionné à Jason Mackey, du Pittsburgh Post-Gazette.

Bien sûr, si l\’on regarde l\’inverse de cette statistique, les Penguins lancent en moyenne 31,2 fois dans une rencontre de 60 minutes selon le site Hockey Analysis. Les commentaires de Sullivan ont été pris à chaud après la défaite de ses ouailles par la marque de 4-2. Dans cette partie, les lancers étaient de 41-44 en faveur du Wild du Minnesota. Il est évident que la défaite a un goût plus amer à la bouche de l\’entraîneur lorsque l\’équipe accorde 44 lancers.

Le tandem fait-il le travail ?

Devant ce nombre élevé de lancers accordés par la défensive, les deux gardiens de but font le boulot tout de même chez les Penguins. Toutefois, il semble que les performances de Fleury aient diminué au retour du jeune Matt Murray, ce qui n\’augure pas bien dans sa quête du rôle de partant. En effet, Fleury avait bien entamé la saison, mais ses chiffres ont drastiquement chuté depuis quelques parties. À l\’inverse, Matt Murray reprend là où il l\’avait laissé l\’an dernier puisqu\’en trois rencontres, le jeune ontarien de 22 ans affiche une moyenne de buts alloués en bas de deux et une moyenne d\’efficacité en haut de 0,950.

Malgré de bonnes performances de Matt Murray, les Penguins se trouvent au 19e rang pour les buts alloués. Réduire les lancers adverses peut certes aider, mais Fleury devra jouer de façon aussi constante qu\’à ses premières rencontres de l\’année. Les Penguins sont dans une situation délicate, car s\’ils désirent l\’échanger, ils doivent absolument le mettre en valeur. Il faut aussi qu\’il lève sa clause de non-mouvement, mais pour ce faire, il doit attirer le regard des équipes qui aspirent à la Coupe. Il ne faut surtout pas s’alarmer sur la tenue des Penguins par contre, eux qui lorgnent le troisième rang dans l’Est.

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