Les Jets de Winnipeg, vendeur à l’approche du printemps ?
Matt Larkin de Hockey News se questionne.
Les Jets avaient tout en leur possession pour répéter leurs succès de la saison passée. Non seulement ils avaient réussi à accéder à la danse du printemps pour la première fois depuis leur relocalisation en 2011, mais avaient de plus gardé leur noyau de joueur intact.
Pendant la saison morte, Drew Stafford, la pièce maîtresse de l’échange d’Evander Kane, a été remis sous contrat avec l’équipe et ils ont rapatrié Alexander Burmistrov. Le jeune joueur s’était exilé dans la KHL durant les deux dernières saisons. Seul Michael Frolik, Lee Stempniak et Jiri Tulsty avaient quitté la formation du Manitoba. Ils peuvent aussi compter sur une banque de prospects talentueux donc le plus notable est Nikolaj Ehlers.
Bien que les Jets ont mis la main sur tous les ingrédients menant à la coupe Stanley, la recette ne semble pas vouloir se concrétiser. Bien sûr, ils ont écrasé les Maples Leafs 6-1 mercredi passé, mais on ne peut considérer ceci comme un exploit. L’équipe possède une fiche de 12-12-2, fiche bonne pour la 6e position dans la division centrale. Ils sont en retard de deux points pour une place à la saison printanière et l’équipe de devant, le Wild du Minnesota, possède trois matchs en main.
Winnipeg a toute la misère du monde à empêcher la rondelle de pénétrer dans leur filet. Ils se situent au 29e rang au chapitre des buts contre avec une moyenne de 3.08 de buts alloués par match. Ils ont aussi glissé à la 20e position en désavantage numérique à 79.0 %. La plus grande raison de leur déboire se trouve devant filet, ils se classent au 26e rang en pourcentage d’arrêt, l’an passé l’équipe se situait au 11e rang dans cette colonne.
Ondrej Pavelec et Michael Hutchison sont à blâmer, Connor Hellebucyk pourra peut-être redresser le pourcentage de l’équipe maintenant qu’il est avec l’équipe. Il montre une fiche 2-0 et un pourcentage d’arrêt de 0.958. L’équipe pourrait maintenant retrouver le chemin de la victoire. Cependant, ils doivent gagner plusieurs matchs rapidement, car leur chance de participer aux séries était de 34% mercredi. La fiche de Jets et de 3-7-0 contre leur voisin de division, l’an passé elle était de 16-8-5.
Est-ce que leurs récentes performances amplifieront les rumeurs de transactions autour de l’équipe
Les noms des joueurs disponibles qui viennent le plus rapidement sont : Dustin Byfuglien, Andrew Ladd et Jacob Trouba.
Byfuglien et Ladd seront agents libres sans restriction au terme de la campagne et le directeur général Kevin Cheveldayoff pourrait très bien être pris avec un dur dilemme l’automne prochain. L’équipe a besoin des deux joueurs pour rester compétitive, mais pousser fort pour les séries sans les resigner ou transiger représente un danger de perdre les deux morceaux. Byfuglien est un habitué des rumeurs, son nom refait surface chaque saison, gros, rapide, versatile et il a déjà soulevé le précieux trophée. Le seul hic est son statut de joueur autonome, néanmoins il possède une très bonne valeur et les Jets seraient en mesure de créer une guerre d’enchère autour de celui-ci.
[STATS]3874[/STATS]
Ladd de son côté, à plus de chances de resigner avec les Jets. Il est leur capitaine et a toujours répété qu’il voulait être de retour avec l’équipe. Par contre, les Jets pourraient tenter le coup du boomerang comme l’ont fait les Coyotes avec Antoine Vermette l’an passé. Il est le type de power forward dont une équipe aspirant aux grands honneurs a besoin.
[STATS]3658[/STATS]
Pour terminée, Trouba est probablement le type de joueur que Jets devrait se départir s’ils veulent obtenir, en exemple, les services d’un joueur comme Travis Hamonic. Trouba semble avoir quelques problèmes à trouver sa vitesse et sa confiance cette année. Néanmoins, Cheveldayoff devrait offrir à Trouba un contrat de transition qu’il risque de ne pas regretter à long terme. Âgé de seulement 21 ans, il a tout le temps souhaité pour mûrir encore.
[STATS]5232[/STATS]
Les jets sont encore en mesure de renverser la vapeur. Plusieurs analystes les considèrent même comme malchanceux, si la chance peut tourner en leur faveur et s’ils sont en mesure de régler les problèmes devant leur filet ils redeviendront une équipe dominante. Cheveldayoff devra cependant garder son téléphone prêt s’il veut échanger la monnaie qu’il possède à sa juste valeur.
Commentaires