Les Maple Leafs seraient contre le présent lockout

Ben évident que les Leafs sont «contres» le lock-out. Cette formation devait se servir de la saison 2012-13 pour cruellement gagner le coeur des partisans, soit avec une participation aux séries, soit avec des performances qui annonceront un vent nouveau (genre, un bel avenir, avec les Kadri, Colbourne, Ashton, Biggs, Percy et Rielly qui s'en viennent). Burke en est peut-être à sa dernière année comme gérant des Leafs, s'il échoue à nouveau. On lui a donné tout l'argent qu'il voulait, la lattitude dont il avait besoin aussi (on l'a laissé échangé tous les joueurs de l'équipe que Fletcher lui avait laissé, à l'exception de Grabovski) et on lui a même octrôyé la permission de remplacer Wilson, un entraîneur qui avait genre 600 victoires dans la LNH, pour ramener son bon chum, Carlyle, qui venait de connaître d'énormes ratées, à Anaheim. Probablement même, qu'on donnerait à Burke, les ressources financières nécessaires, pour aller chercher le contrat de Luongo à Vancouver, s'il le voulait. Le problème, c'est qu'on vient de déclencher un lock-out. Au même titre que les villes de «non-hockey», comme Phoenix, New York (en fait, New York est une ville de hockey, mais une équipe à New York, c'est assez) et Floride, auraient d'énormes répercussions négatives sur leur concession respective, si un lock-out devait durer une année entière; la ville de hockey qu'est Toronto pourrait elle aussi «passer au change» et vraiment, peut-être même définitivement même, perdre les rares fans des Leafs restants (je parle des fans autres que les hommes d'affaires qui assistent aux matchs, avec des billets à 125$, pour aller rencontrer des clients pour la job... pas vraiment considérés comme des «fans»).