Les Oilers devront se retrousser les manches après un début de saison difficile
Au moment d’écrire ces lignes, les Oilers d’Edmonton viennent de perdre face aux Flyers de Philadelphie par la marque de 2-1. Cela représente une cinquième défaite cette saison pour la formation Canadienne qui semble incapable de se mettre en marche. Seul Patrick Maroon a été capable de tromper la vigilance de Brian Elliot avec son deuxième filet de la saison. Cette défaite vient porter la fiche des Oilers à 2-5-0, ce n’est donc pas du tout le début de saison espéré à Edmonton où l’on pensait avoir droit à la suite de l’excellente saison de l’an dernier où la formation canadienne avait terminé la campagne avec 47 victoires et 103 points. Avec seulement deux victoires et un différentiel de -8, cette formation ne répond pas du tout aux attentes et elle devra se retrousser les manches si elle veut revenir dans les sommets de la LNH.
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Toutefois, une question demeure: comment expliquer ces insuccès de début de saison? Dans le cas des Oilers, plusieurs causes pourraient être envisagées et plusieurs solutions sont à leur porté.
Une équipe moyenne: L’année dernière, ce sont les Ducks d’Anaheim qui ont été couronnés champions de la division pacifique à la fin de la saison, les Oilers ont terminé deuxième. Et s’ils ont réussi à se rendre là, c’est en grande partie grâce à leur capitaine surdoué, Connor McDavid. Cependant, si nous enlevons le jeune prodige de l’équation, la troupe d’Edmonton est-elle si talentueuse? Premièrement, lors de l’année recrue de McDavid, les choses ne sont pas passées comme prévu, car celui qui devait ramener cette équipe hors des bas-fonds a été blessé et a raté 37 parties. Résultat: les Oilers ont terminé avec une fiche de 31-43-8. Cependant, lors de la première saison complète de Connor, il a mené son équipe jusqu’en deuxième ronde des séries éliminatoires. Ce qu’il faut noter, c’est que la formation des Oilers n’a pas vraiment changé entre ces deux années. La seule différence majeure a été la transaction qui a envoyé Taylor Hall au New-Jersey en échange d’Adam Larsson. Mais même avec à peu près le même alignement, Edmonton a tout de même prit part au tournoi printanier grâce à la seule présence de McDavid. Nous pouvons donc affirmer sans difficulté que le jeune canadien a un impact énorme sur sa formation, mais sans lui, les Oilers ne semblent pas vraiment avoir ce qu’il faut pour finir dans le haut de classement. Jusqu’à présent, l’impact du capitaine ne fait pas autant de magie que l’année dernière. Il ne connaît pas une mauvaise saison avec 8 points en 7 rencontres, mais il semble que ce ne soit pas suffisant. Si McDavid ne porte pas tout sur ses épaules comme l’an dernier, des résultats décevants sont à prévoir, un peu comme le Canadien de Montréal avec Carey Price. Cela étant dit, peut-ont vraiment affirmer que les Oilers d’Edmonton sont une puissance de l’ouest? Leur formation comporte peu de profondeur et leur brigade défensive pourrait être meilleure. Dans une division pacifique où il y a plusieurs bonnes équipes comme les Flames de Calgary et les Kings de Los Angeles, il devrait être difficile pour les Oilers de faire leur place à travers cette division. Tout leurs joueurs devront donc donner un effort maximum durant la saison pour passer à travers ces formations coriaces.
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Cam Talbot: Celui qui a connu une saison de 42 victoires l’année dernière éprouve des difficultés cette année. Il a été retiré d’une rencontre à deux reprises depuis le début de l’année. Sa moyenne de but accordés de 2,95 et son pourcentage d’efficacité de 0,903% laissent à désirer. Il nous a montré de belles choses lors de la dernière campagne, mais semble avoir perdu ses repères depuis le début de la présente saison.Même si il n’est pas le seul gardien à décevoir, il devra se reprendre, car les Oilers voudront compter sur un solide portier pour accumuler les victoires.
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Leon Draisaitl: Dans son cas, il joue du bon hockey, mais a été forcé de rater quatre matchs suite à l’apparition de symptômes de commotion cérébrale après un solide coup de Jacob Trouba. Il n’a prit part qu’à 3 rencontres cette saison, récoltant 1 but et 2 passes. Son absence n’aide certainement pas la cause ds Oilers, lui qui est le deuxième chef de file à l’attaque d’Edmonton derrière McDavid. Le fait qu’il ne fasse pas partie de l’alignement enlève beaucoup de profondeur aux trios offensifs des Oilers en plus de rajouter de la pression sur les autres joueurs. Il joue souvent dans l’ombre de son capitaine, mais son importance dans cette formation est non négligeable. Pour ce qui est question d’un retour, Draisaitl a affirmé qu’il se sentait de mieux en mieux à chaque jour, mais pas suffisamment pour un retour au jeu (http://www.sportsnet.ca/hockey/nhl/oilers-leon-draisaitl-wont-play-saturday-flyers/). Nous ne savons pas quand il reviendra, mais ce qui est certain, c’est que son retour enlèvera un poids énorme sur son équipe et ça devrait aider les Oilers à remonter au classement.
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Une attaque déficiente: Les joueurs des Oilers ont énormément de difficulté à enfiler l’aiguille en ce début de saison alors qu’ils ont inscrit seulement 14 buts en sept matchs. Cela représente la deuxième pire attaque de la LNH, juste devant le Canadien de Montréal et leur 13 filets. Cam Talbot a été mentionné plus tôt comme ayant des difficultés, mais il est difficile de gagner pour un gardien lorsque l’équipe devant lui marque en moyenne deux buts par match. L’absence de Leon Draisaitl y est certainement pour quelque chose, mais il ne faut pas négliger ceux qui ont un très mauvais début de saison. Jussi Jokinen, Zack Kassian, Oscar Klefbom, Darnell Nurse et Adam Larsson ont tous récolté un seul petit point jusqu’à maintenant. Ryan Strome déçoit à sa première saison avec Edmonton, il a seulement un but et une passe en sept rencontres. Milan Lucic et Ryan Nugent-Hopkins ont trois points chacun, Matt Benning en a aucun. Tout cela résume bien la panne sèche offensive qui règne à Edmonton, seul Patrick Maroon et Connor McDavid ne déçoivent pas présentement. Si elle veut retomber dans des habitudes victorieuses, cette formation devra commencer à compter beaucoup plus de buts, elle qui en a marqué 247 l’année dernière.
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Ceci étant dit, tout le monde ont beaucoup de boulot à faire dans cette organisation, mais avec les Golden Knights qui connaissent une saison du tonnerre, les Kings qui n’ont pas été battus en temps réglementaire et les Flames qui comptent sur probablement la meilleure brigade défensive du circuit, les Oilers sont en bien mauvaise posture en ce moment.
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Il ne faut toutefois pas céder à la panique, il n’y a que sept parties de disputées et Los Angeles et Las Vegas pourraient connaître une baisse de régime d’ici peu. Les leaders devront se lever et affronter la tempête, il faudra faire preuve de caractère et c’est l’occasion pour cette troupe de nous prouver à quel point elle est déterminée à connaître du succès. Seul le temps nous dira s’ils sont capables de reprendre du gallon, ou s’ils resteront dans le fond de la division pacifique. La prochaine partie des Oilers sera le 24 octobre prochain face aux champions en titre de la coupe Stanley, les Penguins de Pittsburgh. Cela laisse donc 2 jours complets à Todd McLellan pour préparer ses effectifs au duel.
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