Les Oilers et l’encombrant cas de Benoit Pouliot
Peter Chiarelli a probablement passé une longue journée hier, car ça a durement bougé à Edmonton avec le renvoi de Jesse Puljujarvi chez les Condors de Bakersfield, mais aussi le ballottage du gardien Jonas Gustavsson et le rappel de l’ailier Anton Slepyshev. Une petite purge de l’alignement qui n’a cependant pas effacé l’ensemble des questionnements qui gravitent autour de cette formation des Oilers.
C’est ainsi que David Staples, éminent rédacteur pour l’Edmonton Journal, s’est hier penché sur l’épineux cas de Benoit Pouliot, l’ailier qui patrouille actuellement le troisième trio des Albertains, en compagnie de Drake Caggiula et Jordan Eberle. Niveau production, ce serait tout d’abord un euphémisme de dire que l’attaquant ne performe pas au niveau attendu: pour l’heure, il ne compile que 5 buts, 2 assistances et 7 points 37 matchs. Avec son contrat lui garantissant un salaire annuel de 4 M$ jusqu’en 2019, la direction a de quoi s’inquiéter, d’autant que Pouliot ne paraît pas non plus en mesure d’avoir un apport significatif des deux côtés de la patinoire. Laxiste, prévisible et irresponsable en défensive, les qualificatifs sont nombreux pour décrier les performances du joueur, qui n’utilise que trop rarement son physique imposant (6’33 », 200 livres) pour être agressif contre les bandes. Petit chouchou de la communauté des analytiques lors de son arrivée à Edmonton en 2014, après une saison teintée d’un Corsi de 55% chez les Rangers, Pouliot est également rentré dans le rang cette saison du point de vue des métriques de possession, retombant à 50,5% sur l’exercice 2016/17.
Autant d’éléments qui s’avèrent, selon Staples, des indicateurs précis de la mauvaise passe que traverse actuellement l’ancien joueur du Wild. À tout juste 30 ans, Pouliot aura peut-être la possibilité de rebondir, bien que dans son cas, l’idée d’un échange semble exclue. Beaucoup trop cher vis-à-vis de son rendement, les chances qu’une équipe se risque à absorber son lourd contrat sont en effet assez réduites. Par conséquent, il est fort possible qu’une rétrogradation en LAH lui fasse le plus grand bien.
Ainsi, pensez-vous que les Oilers choisiront de soumettre leur ailier au ballottage afin de l’envoyer en Ligue Américaine?
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