Les Penguins pourraient-ils se départir de Phil Kessel?

Allan Muir rapporte que suite à l\’échange envoyant David Perron à Anaheim et Carl Hagelin à Pittsburgh, les Penguins doivent maintenant composer avec une très lourde masse salariale. Le nouveau venu de la concession américaine empochera 4 millions de dollars jusqu\’à la fin de la saison 2018-2019. En date d\’aujourd\’hui, la masse salariale des Pens pour la saison 2016-2017 est évaluée à 60 millions de dollars pour 14 joueurs. Dans le cas contraire, si Rutherford avait conservé les services de Perron, son salaire annuel moyen de 3,8 millions de dollars aurait été exclu du cap salarial de son équipe dès la saison prochaine puisque son présent contrat venait à échéance au premier juillet prochain.

Le chroniqueur note que l\’arrivée de Phil Kessel avec Pittsburgh n\’a pas eu l\’effet escompté jusqu\’à présent. Plusieurs voyaient l\’avant marquer au-delà de 40 buts avec sa nouvelle équipe. Or, la chimie ne s\’est pas installée avec Sidney Crosby. Si la tendance se maintient, Kessel pourrait ne pas atteindre la marque des 30 buts et plus pour la seconde fois de sa carrière. D\’ailleurs, Kessel n\’a pas marqué un seul filet à ses sept dernières parties. Il a touché le fond du filet à trois reprises lors de ses 21 derniers matchs. Lorsqu\’il portait l\’uniforme des Leafs, l\’attaquant avait une moyenne de 0,88 point par match. Depuis son arrivée à Pittsburgh, Kessel cumule 0,6 point par rencontre.

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Selon Muir, Jim Rutherford doit absolument considérer l\’option d\’échanger l\’avant avec l\’arrivée prochaine de la date limite des transactions. Même s\’il n\’a pas le fusil sur la tempe, le haut dirigeant doit sonder le terrain suggère le journaliste. Il note que plusieurs formations son en quête d\’offensive comme le Wild, les Ducks et le Canadien. Évidemment, avec un salaire annuel moyen de 8 millions de dollars, il sera difficile pour Rutherford d\’envoyer Kessel sous d\’autres cieux sans encaisser en retour un ou de hauts salariés. Le panéliste termine en indiquant que Jim Rutherford doit admettre son erreur et tenter de trouver une solution dans ce dossier.