Les Penguins pourront compter sur du renfort de haute qualité en séries
Avec le vote connu hier en faveur du format à 24 équipes, la NHLPA permet à la NHL d’aller de l’avant et la formule devrait être officialisée en cours de semaine. Maintenant, on peut être assuré que le Canadien sera de la ronde »play-in », une première ronde où les 8 meilleurs clubs du circuit seront exemptés. Ainsi, toutes les formations qui n’auraient pas été en séries dans le format régulier lutteront pour une place dans les vraies séries. Techniquement, le CH n’est pas des séries, puisqu’on parle bien d’une ronde »play-in », mais on s’entend tous pour dire que cela revient au même.
Depuis cette annonce (et c’était commencé bien avant cela même), on peut lire sur plusieurs tribunes que le »CH sera dangereux », que »les équipes craignent Carey Price et le CH » et on s’amuse aussi à sortir toutes sortes de statistiques pour essayer de prouver que le CH pourrait créer la surprise totale. Même un certain chroniqueur s’est avancé ironiquement sur une éventuelle parade de la Coupe Stanley. Ça ne s’invente pas ! La fameuse phrase »tout peut arriver en séries » devient sur toutes les lèvres. Par contre, si on »craint » le meilleur gardien au monde, pourquoi ne parle-t-on pas du meilleur JOUEUR au monde ?
Question ouverte.
En quoi le meilleur gardien du monde aurait un plus gros impact que le meilleur joueur au monde ?
Le CH semble avantagé à cause de Price. Qu'en est-il de Crosby ? #DeuxPoidsDeuxMesures #LetsGoPens
— Mathieu Paradis (@mat_paradis) May 23, 2020
C’est un peu ce que j’avançais ce matin et s’en est suivi d’une discussion fort intéressante. Sidney Crosby n’a plus de réputation à faire avec sa personne, son talent et ses qualités d’athlète. Le but du texte n’est pas d’analyser les chances ou non du CH contre Pittsburgh, car un match se joue sur la patinoire. Ceci dit, il ne faudrait pas oublier, derrière toutes les possibilités de voir Carey Price voler des matchs, qu’un Sidney Crosby et un Evgeni Malkin tous deux rétablis de leurs différents ennuis physiques cette saison. Et ils ne seront pas seuls, loin de là. Avec la longue pause, les Pens pourront compter sur deux éléments très importants dans l’alignement alors qu’on risquait, en temps normal, de ne pas les avoir pour la première ronde.
On parle ici de Jake Guentzel, Nick Bjugstad et de Brian Dumoulin. Ce dernier étant déjà de retour depuis le 3 mars, il n’aura joué que cinq matchs avant de voir la saison se mettre en pause. Le défenseur revenait d’une blessure sérieuse à la cheville qui l’aura mis à l’écart pour trois mois. Les deux mois supplémentaires de repos qu’il a bénéficié en raison de la COVID-19 servira grandement à celui dont l’apport défensif ne sera pas de trop.
Dans le cas de Nick Bjugstad, son cas demeure plutôt nébuleux alors qu’il s’apprêtait à effectuer un retour au jeu peu avant la crise. Le joueur de centre sera un outil de plus dans le coffre de Mike Sullivan, mais je ne m’attends pas à le voir performer comme au temps où il endossait l’uniforme des Panthers. L’attaquant est demeuré sur la touche pratiquement toute la saison et sa blessure subie à la mi-mars, peu avant de revenir au jeu, n’était pas en lien avec sa blessure initiale aux abdominaux.
Le gros renfort viendra très certainement de Jake Guentzel. L’attaquant devait initialement rater la première ronde des séries, mais plus la saison avançait, plus on se montrait optimiste dans le vestiaire à Pittsburgh. Cette pause supplémentaire aura été bénéfique pour l’attaquant qui reprendra sa place auprès de Sidney Crosby fort possiblement. Le duo de choc risque de donner des maux de tête à la défensive du Canadien. Au début janvier, Guentzel subissait une opération à l’épaule qui le laissait hors de la patinoire pour une durée de 4 à 6 mois. Considérant que le hockey risque de reprendre en juin, peut-être même en juillet, il va de soi que Guentzel sera prêt.
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