Les Penguins tenteront-ils d’enrôler un défenseur de location?
À une semaine et demi de la date limite des transactions, c’est toute la LNH qui s’active dans l’ombre en vue de ce rendez-vous charnière de la saison. Du côté de Pittsburgh, on retrouve ainsi la brigade arrière au cœur des interrogations, avec les blessures récentes d’Olli Maatta et Justin Schultz. Sinistré dans ce secteur de jeu crucial, la troupe de Mike Sullivan pourrait faire bon usage d’un renfort, même temporaire, en vue d’amorcer une deuxième partie de campagne qui s’annonce chargée. Pour Jonathan Bombulie, rédacteur au Tribune-Review Sports, l’heure est ainsi venue de recourir à l’embauche d’un défenseur de location.
Pressés contre le plafond salarial, les Penguins devront avant toute chose se montrer créatifs. Afin de dégager un minimum d’espace, le journaliste propose par exemple de rejouer un scénario similaire à celui orchestré par les Blackhawks en 2015. À cette période, l’équipe dirigée par Scotty Bowman avait choisi de placer l’attaquant vedette Patrick Kane sur la liste des blessés à long terme. Un mouvement qui permet, selon les règles en vigueur, de donner plus de latitude aux équipes dotées d’une grosse masse salariale. Dans la foulée, Chicago en avait donc profité pour mettre la main sur Antoine Vermette, avant d’utiliser les deux joueurs à l’entame des séries éliminatoires, lorsque le cap ne s’appliquait plus. Avec un Maatta sur le flanc qui émarge à 4,03 M$ l’année, Bombulie suggère donc d’adopter une stratégie équivalente dans l’optique de renforcer la ligne bleue des Pens.
Une fois ce mouvement effectué, Jim Rutherford pourrait ainsi s’orienter plus sereinement vers le marché afin d’y trouver son homme. Parmi les différents défenseurs de location disponibles, le rédacteur du Tribune-Review en ressort ainsi cinq qui s’avéreraient de potentielles cibles de choix pour les locataires de la PPG Paints Arena. Tout d’abord, on retrouve bien-sûr le serpent de mer Kevin Shattenkirk (5,2 M$), annoncé un peu partout depuis de nombreux mois et qui serait un ajout non négligeable pour n’importe quelle formation du circuit Bettman. À l’instar de tous les arrières évoqués dans ce papier, rappelons que son contrat expirera dès l’été prochain. Mais bien qu’il ne soit qu’une option à court-terme, Bombulie souligne toutefois que son profil devrait en faire un élément très recherché, sujet d’une enchère assez intense. Difficile, dans ces conditions, de se positionner comme une option viable pour Rutherford, certaines équipes étant probablement plus désespérées d’obtenir de l’aide à la ligne bleue, en plus d’avoir davantage d’espace sous le plafond, ou plus d’espoirs à sacrifier.
Si la piste Shattenkirk est donc improbable, le rédacteur propose d’autres options, parmi lesquelles Ron Hainsey (2,5 M$), de la Caroline et Cody Franson (2,65 M$), de Buffalo. Deux joueurs réputés pour être habiles avec la rondelle, une qualité qui cadre avec ce que les Penguins recherchent au niveau de leur brigade arrière. Cependant, Bombulie se plaît à rappeler que ce tandem possède également ses faiblesses. À 35 ans, Hainsey est logiquement sur la pente descendante et n’est plus en mesure d’avaler un temps de glace conséquent. Franson, lui, doit faire face depuis longtemps à des critiques sur sa fiabilité, avec un certain manque de vivacité déjà décrié lors de ses passages à Toronto ou Nashville. Des attaques qui rappellent un peu le cas du Justin Schultz pré-Pittsburgh.
Reste que selon Bombulie, le choix le plus judicieux pour les Pens pourrait bien se trouver du côté de Détroit. D’après lui, Brendan Smith représente ainsi la meilleure option disponible, tant au niveau du salaire (3,25 M$) que du profil technique, entre qualité de patinage et efficacité dans la suppression des tirs adverses. Un peu en difficulté depuis l’entame de la saison, comme l’ensemble des Red Wings d’ailleurs, Smith pourrait probablement se relancer en changeant d’air. Dans ce cas, une arrivée en Pennsylvanie semblerait alors toute indiquée. Autre piste, peut-être toute aussi valide, celle menant à Dmitry Kulikov des Sabres. Un arrière qui, du haut de ses 26 ans, possède également les capacités recherchées. En revanche, sa paye annuelle autrement plus élevée (4,5 M$) pourrait refroidir quelque peu les ardeurs des Penguins le concernant. D’autres noms peuvent être également cités, comme ceux de Johnny Oduya (3,75 M$), Matt Hunwick (1,2 M$), ou Michael Stone (4 M$).
D’après vous, l’état-major de Pittsburgh pourrait-il s’intéresser à l’un de ces joueurs?
[STATS_EQUIPE]PIT[/STATS_EQUIPE]
Commentaires