Les raisons qui ont poussé Ilya Kovalchuk à revenir en LNH | L’attaquant n’a d’ailleurs rien perdu de son talent

«Je n’ai plus rien à prouver en Russie, car j’ai tout remporté. Maintenant, il m’en reste encore un peu et je suis très excité à l’approche de la saison.»

L’attaquant russe de 35 ans ne s’est pas caché lors d’une entrevue avec Greg Wyshynski, du réseau ESPN. Après avoir remporté la Gagarin Cup et d’avoir mis la main sur une première médaille d’or olympique, Ilya Kovalchuk revient en Amérique avec un sentiment du devoir accompli auprès de sa patrie. De retour dans le circuit Bettman au sein des Kings de Los Angeles, notre homme est conscient que le hockey de la LNH est plus vite que celui de la KHL et les matchs pré-saisons lui permet déjà de s’ajuster de nouveau au style de jeu nord-américain. D’ailleurs, il semblerait que Kovalchuk n’en ait pas tellement perdu depuis toutes ces années:

BREAKING: Ilya Kovalchuk still has it 🤯 pic.twitter.com/FcHiyNMzux

— LA Kings (@LAKings) 21 septembre 2018

Au cours de l’entrevue avec Wyshynski, Kovalchuk n’a que de bons mots pour la KHL, qu’il qualifie de «très bonne ligue qui permet à certains qui ne peuvent jouer en NHL, de jouer professionnel tout en étant proche de chez soi.» Kovalchuk poursuit en ajoutant que les journalistes sortaient souvent des histoires qu’il revenait en LNH à toutes les années. D’ailleurs, il mentionne qu’il a en effet été en contact avec plusieurs formations, mais ce sont les journalistes qui l’ont envoyé aux Rangers dans leur rumeurs.

Au sujet d’une possible conquête de la Coupe Stanley, Kovalchuk se montre plutôt conservateur dans ses propos, mentionnant qu’il préfère réapprendre le système et s’implanter tranquillement au sein des Kings avant de regarder trop loin en avant. Au final, Kovalchuk est de retour en LNH puisqu’il sait qu’il lui en reste en dedans de lui et maintenant que «beaucoup de choses ont changé», notamment en lien avec la famille, il était le bon temps pour lui de revenir. La conquête de la médaille d’or tant espérée par l’attaquant russe a certainement pesé dans la balance, comme un sentiment de devoir accompli. Bien qu’il ne le mentionne pas explicitement, il est assez évident que Kovalchuk n’a maintenant qu’un seul objectif en tête: soulever enfin la Coupe Stanley.

Sera-t-il en mesure de le faire avec les Kings d’ici la fin de son contrat en 2021 ?