Les séries éliminatoires sont encore accessibles pour le Canadien

L’état-major du Canadien a toujours été clair dans ses objectifs année après année. On veut se classer en séries d’après saison, car on juge qu’une fois qualifié, il y a toujours des surprises et on croit que le Canadien peut être cette surprise.

Cette année, ce n’est pas différent, car même avec une fiche de 10-12-3, on croit encore que le Canadien peut se qualifier en séries éliminatoires, et ce, même si l’équipe n’était pas des 8 meilleures formations de l’Est lors de la « thanksgiving » américaine. Il y a 2 raisons qui pourraient expliquer un retour en force du Canadien cette saison.

Carey Price est de retour

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Carey Price est un bon gardien de but et quand il n’est pas blessé et qu’il est concentré, il est dans une classe à part. Après 3 semaines d’inactivité, on a scruté à la loupe les moindres faits et gestes de Price dans les matchs de samedi contre Buffalo et lundi contre Columbus et on s’entend tous pour dire qu’après 2 matchs, Carey Price est redevenu lui-même.

Il a stoppé 73 des 74 tirs dirigés vers lui en signant un jeu blanc contre Buffalo, mais surtout en volant littéralement le match contre Columbus. Price a été supérieur au dernier récipiendaire du trophée Vézina, soit le gardien russe Sergei Bobrovsky, permettant au Canadien de signer une 2e victoire de suite.

On dit qu’il faut environ 96 à 99 points pour se qualifier en séries normalement dans l’association de l’Est. Le Canadien a présentement 23 points en 25 matchs, ce qui implique qu’on devrait obtenir environ 74 points dans les 57 rencontres restantes à la saison. On parle ici d’un rendement d’environ 2 victoires en 3 matchs pour le reste de la saison, ce qui relève de l’impossible pour la troupe de Claude Julien, sauf si tu as un Carey Price au sommet de sa forme.

Nous sommes habitués de voir Price voler des matchs depuis qu’il est dans la LNH et à mesure qu’il prenait de l’expérience, ce nombre de vols augmentait, mais cette saison il devra en faire autant et même plus si on espère voir du hockey du printemps à Montréal et si c’est le cas, Price devra être considéré encore une fois pour trophée Hart remis au joueur le plus utile à son équipe.
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La division la plus faible

La division Atlantique représente la pire division de la LNH. On y retrouve les Sabres qui prolongent leur médiocrité même avec un nouvel état-major, les Red Wings qui ont été rattrapés par les années, les Panthers qui semblent souffrir de la destruction entamée par Tom Rowe l’an dernier, les Sénateurs qui ne gagnent plus depuis l’arrivée de Matt Duchene et les Bruins dont le gardien #1 a de la difficulté à arrêter les rondelles.

Les 2 seules formations compétitives dans l’Atlantique, ce sont le Lightning qui est dans une classe à part et les Maples Leafs qui, malgré une défensive moyenne, parviennent à gagner des matchs avec leur attaque. Le classement actuel de la division est le suivant:

Tampa Bay = 34 points en 23 matchs
Toronto = 31 points en 25 matchs
Détroit = 25 points en 24 matchs
Boston = 24 points en 22 matchs
Montréal = 23 points en 25 matchs
Ottawa = 22 points en 22 matchs
Floride = 20 points en 22 matchs
Buffalo = 16 points en 24 matchs

On sait que les 3 premières positions de chacune des divisions sont assurées des séries, donc avec une équipe comme les Red Wings qui jouent pour à peine 0.500% et qui sont classés au 3e rang, il y a lieu de garder espoir pour les partisans les plus optimistes. Un fait encore plus positif, le Canadien affronte 2 fois les Wings jeudi et samedi, ce qui implique qu’une victoire à chacune de ces rencontres permettrait non seulement de dépasser la troupe de Jeff Blashill, mais également de les devancer de 2 points.

Pour la 1re fois depuis longtemps, on pourrait voir une équipe se qualifier en séries avec une fiche de 0.500% et voir même en dessous. C’est pourquoi on croit encore aux séries éliminatoires chez le Canadien, car après tout, c’est l’objectif ultime de la direction de l’équipe.

Le no man’s land

L’endroit où l’on ne veut pas de retrouver, c’est aux positions 9 à 12 de chacune des conférences. On n’est pas suffisamment bon pour atteindre les séries, mais nous ne sommes également pas en mesure de repêcher dans une position enviable dans le repêchage. Bien que le repêchage soit considéré comme ayant beaucoup de talent, les chances de repêcher un joueur d’impact sont généralement plus grandes lorsqu’on sélectionne dans le top 10.

On parle beaucoup de Rasmus Dhalin comme étant le futur premier choix de l’encan amateur de la LNH, mais ce n’est pas assuré que si on termine bon dernier, qu’on repêchera ce talentueux défenseur. Le meilleur exemple fut l’an dernier alors que l’Avalanche, les Coyotes et les Canucks ont terminé respectivement 30e, 29e et 28e, mais ce sont les Devils (27e), les Flyers (19e) et les Stars (24e) qui ont obtenu les 3 premières sélections du repêchage.

Le Canadien sera-t-il en mesure de se qualifier en séries cette saison selon vous?

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