Les trois étoiles de janvier chez le Canadien de Montréal

Les matchs de janvier se sont officiellement conclus hier avec la défaite du Canadien par la marque de 2-0, mais on peut dire que la troupe de Claude Julien est littéralement sortie en lion en ce début de saison. La fiche actuelle du CH s’élève à 5-1-2, bonne pour 12 points au classement. Au moment d’écrire ces lignes, Montréal se situe au 2e rang de la division Nord derrière les Leafs (7-2-1) et au 4e rang de la NHL derrière les Capitals, les Leafs et les Flyers. Plusieurs points positifs peuvent être tirés de ce début de saison, mais dans ce billet, je vous présente mes propres étoiles du mois de janvier avec en prime, une vidéo pour chaque joueur.

 »La troisième étoile, the third star… »

Nick Suzuki (2 buts/5passes)
Le jeune attaquant du Canadien de Montréal a connu une très belle séquence de 7 rencontres avec au moins un point au compteur et cela démontre une très belle constance pour un joueur en si bas âge. Suzuki, à sa deuxième saison en NHL, ne semble pas atteint de la fameuse  »guigne de la 2e année », du moins pour l’instant. Son intelligence sur la glace fait de lui une menace constante pour les équipes adverses et il s’élève rapidement comme un centre de premier plan au sein de l’organigramme du CH.

Suzuki se place excessivement bien sur la patinoire de sorte qu’il est en mesure de récupérer beaucoup de rondelles, tant en offensive que dans la zone défensive. Ce qui me surprend également, c’est à quel point Suzuki est en mesure de rester fort sur ses jambes. Bien qu’il ne mesure que 5 »11, c’est un gars solide de 201 lbs sur ses patins qui est en mesure de gagner ses batailles et qui est difficile à déstabiliser surtout en possession de rondelles. Dernier fait intéressant: les passes de Suzuki sont toutes des décisives. Aucune passe secondaire jusqu’ici pour Nick Suzuki sur un total cinq passes.

Mon souhait pour février: qu’il produise un peu plus à 5 contre 5. Sur sept points, cinq ont été récoltés en avantage numérique.

 »La deuxième étoile, the second star… »

Jake Allen (2 victoires / 1 défaite)
Avec une moyenne de but allouée de 1,68 ainsi qu’une efficacité de 0,933, difficile de passer aux côtés des performances de l’auxiliaire du Canadien de Montréal. Enfin, un vrai second pour venir donner des matchs de repos à Carey Price ! Allen poursuit sur sa lancée débutée l’an dernier alors qu’il avait connu une bonne saison chez les Blues après quelques moins bons moments. Calme devant le filet, il donne confiance à ses coéquipiers, mais surtout à son coach, qui ne s’est pas empêché de le placer dans le filet contre Calgary un samedi soir au Centre Bell avec une journée de congé entre les deux rencontres.

L’apport d’Allen est capital cette saison dans le but d’arriver en séries avec un Carey Price en pleine possession de ses moyens. Si l’auxiliaire maintient ses bonnes performances, on pourra enfin dire qu’on a un solide duo de cerbères à Montréal. La saison est jeune, mais je suis très satisfait de ce que je vois d’Allen cette saison.

Mon souhait pour février: maintenir ses bonnes performances.

 »Et la première étoile, the first star… »

Jonathan Drouin (1 but / 7 passes)
Notre petit Québécois peut se permettre de prendre quelques rondelles et de les tirer dans les gradins même en l’absence de partisans puisqu’il est ma première étoile du mois de janvier. Créatif à souhait, c’est un Jonathan Drouin dominant que l’on voit actuellement sur la patinoire. Depuis son acquisition, je mentionne que Drouin n’est pas le joueur sur qui on doit bâtir une offensive et je ne le dis vraiment pas de façon méchante. Actuellement, Drouin possède de très beaux outils avec lui pour exploiter sa vision de jeu et sa créativité et ça marche ! Les attentes sont aussi hautes à son endroit, mais la pression de performance est moindre puisque tout l’alignement peut produire à un moment ou un autre dans un match.

À l’inverse de Suzuki, Drouin s’illustre dans son jeu à 5 contre 5. Jusqu’ici, il cumule trois passes décisives sur sept et sur sa production de 8 points, seulement deux ont été cumulés en avantage numérique. Une production hautement satisfaisante pour ma part et on revoit tranquillement le Drouin que l’on voyait à Tampa Bay, soit celui d’un joueur grandement talentueux sur qui l’offensive ne repose pas à 100% sur ses épaules.

Mon souhait pour février: prendre plus de tirs. Jonathan Drouin n’a que six tirs au filet jusqu’ici et n’en a tenté que 14. Seuls Paul Byron, Joel Armia et Corey Perry ont moins tenté de tirs que lui.