L’exemple des Predators de 2016, signe qu’un mauvais départ n’est pas toujours signe d’élimination hâtive
Avec une fiche de 1-6-1 et un jeu qui laisse fortement à désirer, les Canadiens de Montréal essuient une pléiade de critiques. Alors que la menace d’une non-qualification en séries d’après-saison plane telle une épée de Damoclès au dessus de l’organisation, il ne faut pas regarder trop loin pour constater que tout est encore possible. En effet, environ à la même date la saison dernière, les Predators de Nashville connaissaient un aussi piètre début de campagne, avec une fiche de 2-5-1.
Équipe | Saison | Victoires | Buts Pour | Buts Contre |
---|---|---|---|---|
Canadiens de Montréal | 2017-2018 | 1-6-1 | 13 | 33 |
Predators de Nashville | 2016-2017 | 2-5-1 | 19 | 28 |
Les Predators, à la sortie d’un été chargé marqué par l’arrivée de P. K. Subban, avaient beaucoup de pression, alors que plusieurs les voyaient connaître beaucoup de succès. Ce fut toutefois le contraire au mois d’octobre. D’ailleurs, après une série de contre-performances au début du mois de novembre, le quotidien local The Tennessean affirmait que le rendement des Preds était alors plus que préoccupant, notant que le rendement de l’équipe variait trop de périodes en périodes. Peter Laviolette était, à ce point, sans réponse face à ce manque de constance. Cette analyse n’est certes pas étrangère à celles qui font état du piètre rendement de l’équipe montréalaise cette année.
Ceci dit, le vent a commencé à tourner en novembre, puisque l’équipe y a cumulé une fiche de 9-3-2, pour ainsi repasser par dessus la barre des ,500. C’est là que la formation de Claude Julien devra imiter Nashville. S’il est maintenant presque trop tard pour changer le cours des choses du premier mois de la saison, bien performer au mois de novembre devient une tâche capitale. Durant ce mois, Montréal jouera neuf matchs à domicile contre six à l’étranger. Certains matchs seront ardus, comme la visite à Chicago, à Dallas ou à Nashville, alors que d’autres devraient être à la portée de Montréal, contre l’Arizona ou Buffalo, à deux reprises, à domicile. Or, il est clair que la profondeur à la défensive de Nashville était supérieure à celle que l’on retrouve à Montréal cette année, donc est-ce que ces derniers possèdent ce qu’il faut pour tourner le vent de côté en novembre?
Évidemment, un mois d’octobre solide est bien mieux qu’un exécrable comme les Canadiens connaissent présentement. Or, si un départ sans faille n’est pas gage de succès, un mois d’octobre manqué n’est pas signe d’élimination en absolu, comme on peut le constater avec le cas des Prédators de Nashville, édition 2016. Maitenant, le temps presse pour la troupe de Claude Julien afin de remettre les choses en place, alors que rien ne semble fonctionner au sein de l’alignement. Est-ce que l’alignement présent possède assez de profondeur pour réaliser un tel fait d’arme?
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