Luc Robitaille dévoile sa feuille de route pour les Kings

Les Kings sont sur la voie du changement. Quelques semaines plus tôt, on apprenait que l’organisation avait décidé de renvoyer l’emblématique duo coach-DG formé par Darryl Sutter et Dean Lombardi, afin de faire place à une nouvelle direction. Dans les bureaux, Rob Blake s’installait alors au poste de directeur général, tandis que Luc Robitaille était lui nommé président de la franchise.

De passage hier sur les ondes du 98.5 FM, ce dernier s’est exprimé sur ses priorités à la tête de la formation, et sur le premier chantier qu’il devra prendre en main, à savoir la nomination d’un nouvel entraîneur-chef. L’arrivée de ce technicien pourrait ainsi s’accompagner de changements au niveau du style de jeu, même si les impératifs de victoire sont encore présents:

« On sait qu’on a une bonne équipe, qu’on a de bons vétérans. On ne va pas rebâtir donc on cherche un entraîneur expérimenté » a avancé Robitaille. « On a beaucoup d’attentes. On a connu beaucoup de succès et en tant qu’organisation, les attentes restent élevées, et ce, chaque saison. Il faut gagner maintenant, pas dans cinq ou six ans. […] On veut un système de jeu plus axé sur la vitesse et on aimerait avoir des joueurs plus rapides. En même temps, on ne veut pas perdre notre côté défensif, on est l’une des meilleures équipes à ce chapitre dans la LNH. »

Interrogé sur de potentiels contacts avec Michel Therrien, libre depuis son éviction du Canadien, l’ancien joueur-étoile a confirmé ne pas avoir (encore) fait passer d’interview au technicien québécois. En parallèle, Robitaille s’est également penché sur un autre gros dossier, celui des performances d’Anze Kopitar, la vedette de l’équipe. Auteur cette année de sa pire saison statistique depuis son entrée dans la Ligue en 2006 (si l’on excepte l’année du lock-out), le Slovène n’a cumulé que 52 points (12 buts, 40 passes) en plus d’un différentiel négatif de -10. Un total assez embarrassant, surtout lorsque l’on sait que l’attaquant angeleno rentrait là dans la première campagne de son faramineux contrat à 10 M$ l’exercice, qui court jusqu’en 2024. Toutefois, Robitaille ne tombe pas dans l’alarmisme, et maintient toute sa confiance en son joueur de concession:

« Il n’a pas connu une bonne saison, tout le monde le sait. Lui-même le sait. Il a surtout marqué moins de buts. Pour le nombre de passes, c’est à peu près ce qu’il amasse chaque année » explique le haut dirigeant. « Il a joué beaucoup de hockey pour la Slovénie dès le mois d’août. Il a joué au Championnat mondial. Ce n’est pas pour lui trouver des excuses, mais il a joué beaucoup de hockey. Ce que j’aime de lui, c’est qu’il est le premier à vouloir rebondir. Quand on fait nos projections, on n’est pas inquiets. »

Alors que la formation californienne semble s’orienter vers de drastiques changements d’identité, le discours de Robitaille vous séduit-il?

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