Malgré des difficultés offensives, l’optimisme est au rendez-vous pour Matt Duchene à Ottawa

Avant d’être échangé par l’Avalanche du Colorado aux Sénateurs d’Ottawa, Matt Duchene connaissait un bon début de saison, malgré tout le brouhaha médiatique entourant son statut avec l’équipe. En effet, avec une production de 10 points en 14 parties, on pouvait parler d’une bonne saison, après le désastre de l’année précédente. Les attentes étaient donc grandes pour l’arrivée de l’athlète à Ottawa, eux qui venaient de se départir, entre autres, de Kyle Turris pour accueillir l’ancien de l’Avalanche. Or, après cinq parties avec les rouges, Duchene est toujours à la recherche d’un premier point, affichant aussi une différentiel de -6.

Ceci étant dit, ce ne sont pas les chances qui manquent. Depuis qu’il a été jumelé à Bobby Ryan, Duchene obtient des chances de marquer, mais la rondelle refuse d’entrer dans le filet. À tout de moins, son coach Guy Boucher remarque le tout et n’hésite pas à encenser son nouveau poulain.

« Il y a des moments où ils [Ryan et Duchene] dominent vraiment sur la glace. On espère seulement que la rondelle finira par entrer pour qu’ils puissent mieux respirer »

S’il n’y a que des zéros à côté du #95 sur la feuille de statistiques, on peut quand même noter certains chiffres intéressants. En effet, le joueur de centre compte 21 tirs en 5 joutes, ce qui est excellent, alors qu’il en comptait 23 en 14 parties avec l’Avalanche. Aussi, il réussi à se débrouiller plutôt bien au cercle des mises en jeu, alors qu’il remporte 53,16% de celles-ci. Il ne faut pas négliger le facteur adaptation, alors que les Sénateurs représentent la deuxième équipe dans la LNH pour Duchene, lui qui avait passé toute sa carrière à Denver. Après tout, il a passé 8 saisons complètes avec l’Avalanche et un certain temps est requis pour retrouver ses repères après une transaction.

Une chose est certaine, malgré l’absence de buts ou de passes, il y a de quoi être optimiste pour Duchene avec Ottawa. Seul le temps pourra donner raison à cette affirmation, mais force est d’admettre que certains indices poussent en ce sens.

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