Malgré les ajouts en profondeur au sein de l’offensive, peut-on faire confiance au tandem de gardiens en place chez l’Avalanche?
Cet été, Joe Sakic a fait un travail colossale afin d’amener son club vers l’autre étape. En séries l’an dernier, le manque de profondeur a nui au club, qui s’est incliné tout de même en sept matchs contre les Sharks dans une série chaudement disputée. Après avoir expulsé les Flames en vacances en cinq rencontres seulement, l’Avalanche a bien failli accéder à la finale de l’Ouest malgré le manque de profondeur offensive. Avec un premier trio dominant, mais un sérieux manque d’offensive au sein des trios de soutien, l’Avalanche aurait probablement été à court en fin de parcours.
C’est pourquoi on s’est retroussé les manches cet été et on a poursuivi le travail entamé. Nazem Kadri, Joonas Donskoi, Andre Burakovsky, Pierre-Edouard Bellemare… Les trios de soutien obtiennent enfin du renfort alors qu’en défensive, l’excellent Cale Makar entamera sa première saison complète dans le circuit Bettman, lui qui a fait du très bon boulot en séries l’an dernier. Par contre, un seul point d’interrogation demeure et il se trouve dans le filet de l’organisation.
Un tandem inexpérimenté
L’Avalanche a décidé de couper les liens avec Semyon Varlamov cet été après huit saisons à endosser le rôle de partant. On l’a laissé partir au profit du marché des joueurs autonomes alors que pour la prochaine saison, on reposera nos espoirs sur les épaules de Philipp Grubauer. Pour une première fois depuis ses débuts professionnels en 2011, le gardien allemand obtient la chance d’être le partant d’un club de la LNH. Derrière lui, l’inexpérimenté Pavel Francouz assumera le rôle d’auxiliaire, et ce, après une seule saison professionnelle en Amérique du Nord.
Francouz a grandement impressionné devant le filet de la République tchèque lors des derniers championnats mondiaux ainsi qu’aux Jeux olympiques et sa tenue lui aura permis de parapher un contrat d’entrée avec l’organisation du Colorado. L’an dernier, il s’est imposé comme le gardien partant chez les Eagles en LAH et ses chiffres ne mentent pas: sa progression est phénoménale. En 49 matchs de saison, le gardien de 29 ans a affiché une moyenne de 2,68 ainsi qu’une efficacité de 0,918. À ses deux présences devant le filet de l’Avalanche, Francouz a perdu ses deux matchs, mais n’a accordé qu’un total de 2 buts pour une moyenne de 1,96 ainsi qu’une efficacité de 0,943.
Du côté de Grubauer, il en sera à ses premiers milles comme partant régulier. Avec un bon rendement l’an dernier, le gardien de 27 ans est fin prêt à relever le défi qui l’attend depuis quelques saisons. Malheureusement, il était souvent mis en deuxième derrière des gardiens réguliers au poste de partant. La voie étant libre, Grubauer doit saisir sa chance. Par contre, bien que la défensive de l’Avalanche se soit améliorée à la simple arrivée de Makar, on ne peut dire que la brigade défensive qui se dressera devant ces deux gardiens inexpérimentés est la plus solide.
La tâche sera lourde et le seul point d’interrogation demeure dans le filet de l’Avalanche. Le nouveau tandem saura-t-il répondre aux attentes à leur égard ?
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