Malgré les ajouts, les Canadiens se feront brasser cette année
Ben Chiarot, Shea Weber, Joel Edmundson et Josh Anderson sont tous reconnus comme des joueurs physiques punitifs qui sont déplaisants à affronter. Ces quatre éléments auront du pain sur la planche au cours de la prochaine saison écourtée, alors qu’ils seront jumelés à des équipes canadiennes plus imposantes.
Depuis l’annonce de la division canadienne, un truc me trotte dans la tête concernant les nouveaux rivaux du CH : les Tkachuk. Avec 56 matchs en saison et la possibilité de jouer de 9 à 10 rencontres contre chaque équipe de ce côté-ci de la frontière, les Habs croiseront le fer (ou la palette) avec un des rejetons de Keith de 18 à 20 fois. Un joueur n’est rien contre une formation au complet, je le sais bien, mais ces deux frères ont le don de faire sortir l’adversaire de ses gonds et je crois que les partisans développeront une aversion profonde pour eux. Brady et Matthew feront tout en leur pouvoir pour déstabiliser Weber, Price et cie. S’ils réussissent, ce sera une campagne très éreintante.
Lorsque j’ai partagé ce fait sur Twitter ou sur Facebook, les réponses négatives à mon endroit ne se sont pas fait attendre. Les partisans sont derrière leur équipe et croient que le problème de gabarit est réglé : « les Tkachuk ne sont que des nains à comparaison des nouveaux ajouts du CH. » Personnellement, je n’en suis pas si certain. Si on fait la moyenne des poids et des grandeurs de la nouvelle division canadienne, les Habs se placent à l’avant-dernier et au dernier rang respectivement. Ce n’est que des statistiques ici, mais ça reste que l’attaque des Canadiens demeure très petite sur papier. Affronter autant de fois des équipes est difficile, si la majorité de celles-ci sont plus imposantes, ça ajoute au fardeau.
De plus, Connor McDavid, Leon Draisaitl, Elias Pettersson, Sean Monahan, Auston Matthews, William Nylander, Quinn Hughes et j’en passe font tous parties des vedettes qui se feront un plaisir de remplir le filet de Carey Price et Jake Allen. Les menaces seront multiples pour Claude Julien et sa bande. Il faudra que l’alignement trouve un moyen de résister à celles-ci et de demeurer concentrer sur l’objectif : les séries.
Ce que j’aime le plus, c’est que Bergevin a fait un bon travail pour se donner les chances d’être compétitif. Oui, l’attaque semble petite, mais la profondeur est là, tout comme à la défensive. Ce ne sera pas facile comme saison malgré la durée amoindrie, mais je m’attends à une intensité plus forte que jamais. En tout les cas, l’alignement actuel est plus au fait d’affronter ce défi que la formation de l’an dernier. Non ?
Bonne saison à tous et enfin le hockey revient !
Commentaires