Malgré les quelques points d’interrogation, Olie Kolzig louange son jeune poulain
Les Capitals de Washington ont pris la décision, lors de la période morte, d’aller de l’avant avec le jeune gardien de but Ilya Samsonov. Le cerbère a très bien fait l’an dernier alors qu’il était épaulé de Braden Holtby. Ce dernier a quitté les Caps au profit du marché des joueurs autonomes pour ensuite se retrouver chez les Canucks de Vancouver. À Washington, on a décidé de donner Henrik Lundqvist à Samsonov comme auxiliaire de qualité.
Ce sera donc une saison où les rôles seront inversés pour le gardien russe. En effet, Samsonov était plus considéré comme un second derrière le vétéran Hotlby alors qu’en 2021, ce sera le vétéran Lundqvist qui sera derrière le jeune gardien de 24 ans. Or, des défis attendent la jeune sensation puisqu’il s’était blessé avant la tenue du tournoi COVID. Le gardien des Caps ne s’était même pas joint à sa formation dans la bulle de Toronto en raison d’une blessure subie avant la phase 3 du retour au jeu. Pour Olie Kolzig, entraîneur au développement des joueurs chez les Caps, c’est certain que c’est un point d’interrogation pour la prochaine saison.
»Avec la saison raccourcie l’an dernier et le fait qu’il n’était pas en santé pour les séries, c’est certain qu’il y a encore un petit point d’interrogation au-dessus de lui. Toutefois, c’est plus un manque d’expérience donc c’était important d’ajouter un vétéran pour l’aider à se développer, mais aussi pour embarquer lorsque nécessaire, » expliquait l’ancien gardien dans le Capitals Talk Podcast la semaine dernière.
Toutefois, Kolzig n’est pas inquiet pour son poulain. Selon lui, Ilya Samsonov a le potentiel de devenir aussi performant qu’Andrei Vasilevskiy. Or, la présence d’un vétéran tel qu’Henrik Lundqvist permettra assurément à Samsonov d’emprunter ce chemin grâce à l’expérience et à la fiabilité du »King ». Certes, Samsonov a encore beaucoup de choses à prouver pour les raisons, notamment, que Kolzig soulève. L’échantillon en NHL est encore petit pour s’avancer sur son potentiel final, tout comme celui de Shesterkin après tout. Par contre, les deux cerbères russes ont démontré leurs habiletés dans le passé. Suffit de bien les entourer afin d’optimiser leur développement et c’est exactement ce qu’ont fait les Caps.
En revanche, chez les Rangers, on a rapidement confié les rênes de l’équipe à Shesterkin, sans pour autant lui donner un outil tel qu’un vétéran à ses côtés. À New York, on a décidé de pencher vers une stratégie qui consiste à créer une lutte pour le poste de partant entre deux jeunes gardiens (Shesterkin et Georgiev). Quelle méthode sera la meilleure selon ?
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