Malgré les revers, Peter Chiarelli conforte son entraîneur-chef

Prometteurs en décembre, les résultats des Oilers sont à nouveau repassés dans le rouge depuis Noël, la troupe albertaine ayant perdu 6 de ses 7 derniers matchs. Avec un dernier revers enregistré hier sur la glace de Blackhawks (4-1), Edmonton se retrouve ainsi au 13ème rang de l’Association de l’Ouest, affichant un total de 39 points en 43 matchs. Devant eux, les Flames, 12èmes, comptent 7 unités de plus (46 pts), avec pourtant deux rencontres de moins au compteur (41 parties)…

Une situation compliquée, qui génère forcément des interrogations sur l’avenir de certaines personnes à la tête de l’équipe, à commencer par le coach, Todd McLellan. Contacté par Mark Spector, de Sportsnet, le directeur général Peter Chiarelli a néanmoins tenu à défendre son entraîneur-chef, en le confortant dans ses fonctions:

« Je n’ai pas l’intention de congédier Todd » a-t-il assuré. « Je crois que c’est un très bon coach et je veux travailler avec lui. Que ce soit Todd ou son équipe technique, je ne cherche pas à les licencier. Pour le moment, nous allons résoudre tout ça ensemble. »

Lui-même critiqué pour sa décision de transiger Jordan Eberle contre le seul Ryan Strome l’été passé, ou pour son inhabilité à trouver un remplaçant à Andrej Sekera durant sa période de convalescence en début de saison, Chiarelli se sait lui aussi sur la sellette. Pour autant, le haut-dirigeant tente tout de même de rester positif en évoquant le futur de l’organisation:

« Tout le monde est sous évaluation, moi y compris. Nous avons eu des problèmes sur le plan du coaching et nous en avons eu sur le plan du personnel des joueurs. Nous avons débuté la saison avec certaines attentes, et nous en sommes très loin désormais » a-t-il concédé. « Je vois la situation dans laquelle nous sommes. Je vois certaines améliorations, mais aussi des défaites qui s’accumulent. Il y a un plan en place, qui consiste notamment à faire jouer, quand ils le pourront, des joueurs plus jeunes. »

Pour relancer la machine, Chiarelli aurait également considéré l’idée d’engager un nouvel entraîneur-assistant, alors que les Oilers continuent de poster des performances médiocres sur les unités spéciales. À 5-contre-4, Edmonton possède ainsi le 24ème pourcentage d’efficacité de la Ligue, en convertissant 16,24% de ses opportunités. En infériorité numérique, les Albertains touchent le fond, eux qui gardent leur cage inviolée 70,9% du temps, bons pour le 31ème et dernier rang de la LNH. Pour autant, le DG reconnait que l’arrivée, à mi-saison, d’un nouvel aide de camp pour McLellan reste « improbable ».

Dans l’impossibilité de capitaliser sur la dernière année du contrat d’entrée de Connor McDavid, les Oilers se retrouvent donc avec une belle opportunité gâchée. Si des changements doivent intervenir sur le plan directionnel, peut-on vraiment dire que McLellan, et même Chiarelli, seront sûrs de rester en place? Nul ne peut l’assurer. Mais ce qui est certain, c’est que la grogne populaire s’est installée à Edmonton, et il est fort possible que quelqu’un finisse par en payer les frais.

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