Malgré son départ programmé cet été, Ryan Miller reste un exemple pour les Canucks
En toute logique, le séjour de Ryan Miller à Vancouver touchera à sa fin cet été. Arrivé en 2014 sur les bords du Pacifique, le portier, qui fut épargné à la date limite des transactions, verra son contrat expirer dans quelques semaines, se retrouvant libre de signer où bon lui semble. Mais d’ici là, Miller poursuit sa solide saison sur le plan statistique au sein d’une équipe des Canucks en souffrance.
Avec un taux d’arrêts de 91,5% depuis la reprise, l’Américain réalise un exercice de bonne facture, derrière une équipe assez fébrile. Cette exemplarité, Miller la distille également dans le vestiaire de Vancouver, où notre homme continue d’impressionner ses futurs ex-coéquipiers par son sérieux et son implication, notamment en l’absence de Jacob Markstrom. Pour Sven Baertschi, le portier de 36 ans reste un modèle à suivre:
« Il se bat, il joue tellement bien pour nous. On n’arrive pas à aller chercher les victoires pour lui, mais ça vient de nous » a confié l’ailier des Canucks à Iain MacIntyre, du Vancouver Sun, « Il travaille chaque jour sur quelque chose de particulier, que ce soit sur ou en dehors de la glace, il essaie toujours de s’améliorer. C’est pour ça qu’il a eu une si belle carrière. On a beaucoup à apprendre de lui. C’est un exemple, un grand pro. Les plus jeunes d’entre nous peuvent être influencés par ce qu’il fait. »
Récemment, Miller s’est distingué avec trois sorties consécutives à 30 arrêts ou plus (45 tirs stoppés contre Pittsburgh, 37 contre Boston et 32 contre Dallas), dans des rencontres où les Canucks se sont fait démolir au chapitre des tirs au but. S’il n’a pu empêcher les siens de perdre les matchs en question, le gardien est resté concerné, affirmant sa présence fiable et sécurisante entre les poteaux. Pour le principal intéressé, l’objectif est d’afficher un bon état d’esprit, en faisant abstraction de sa situation contractuelle:
« Je ne crois pas que ce soit quelque chose de conscient. Je pense que c’est surtout une envie de me conduire le mieux possible, tout le temps, et pas uniquement quand tout va bien. Il faut être un bon soldat. On veut jouer quand les choses vont bien, mais aussi quand ça va mal. C’est ça le hockey » a-t-il indiqué au Vancouver Sun. « Mon approche doit être la même, professionnellement parlant. Je conserve une certaine fierté, soir après soir. Nous nous battons, nous faisons tout ce que nous pouvons pour récupérer des points. En tout cas, c’est mon état d’esprit. Il y a des points à prendre. On essaie juste de travailler pour les obtenir. »
Laissé de côté hier soir, Miller a été remplacé par Richard Bachman, qui entamait là son deuxième match de l’année en LNH. Auteur de 20 arrêts dans une défaite (2-0) contre les Oilers, le portier de 29 ans a moins brillé que lors de son premier match, le 5 mars dernier, où il avait stoppé 43 tirs sur la glace des Ducks d’Anaheim. Mardi soir, Miller devrait donc reprendre sa place, alors que les Canucks seront sur la route pour affronter les Blackhawks dans leur antre du United Center. Un match sans grand enjeu pour cette équipe en fin de course, mais que le vétéran prendra, comme à son habitude, avec tout le sérieux qui le caractérise.
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