Marc Bergevin rencontre les médias
Équipé d’une époustouflante moustache, le directeur général du Canadien de Montréal Marc Bergevin s’adressait aux médias ce samedi matin. Il a répondu aux questions des journalistes en vue du premier match de la série demi-finale qui s’amorce lundi face aux Golden Knights de Vegas.
Tout d’abord Bergevin a tenu à mentionner qu’il n’en veut pas à Paul Maurice pour ne pas avoir serré la main au CH après l’élimination des Jets de Winnipeg, il ne trouve pas qu’il s’agissait d’un manque de respect.
Luc Gélinas a débuté en questionnant Bergevin sur l’invitation de Bob Gainey pour parler aux joueurs. Le directeur général a indiqué qu’il s’agissait d’un geste important parce que Gainey a gagné et il sait ce que ça prend.
« Carey Price on l’avait ici à Montréal et y’avait aucune raison de le laisser partir avoir du succès ailleurs », a ensuite dit Bergevin suite à une question de Martin McGuire sur le gardien à 10M$.
Le grand manitou du CH n’a jamais perdu confiance en la formation qu’il a bâtie : « J’ai cru en cette équipe là depuis le début. » Il a toutefois expliqué que l’horaire avait été très fatigante physiquement et mentalement pendant la campagne.
Il a ensuite confirmé que des vétérans se sont levés face aux Leafs avant que la vapeur soit renversée.
Bergevin a mentionné en répondant en anglais à une question que son équipe savait évidemment qu’elle joue le rôle de l’undergog dans sa série face aux Golden Knights, mais « we don’t care », a-t-il exactement dit pour reprendre ses mots.
Le talent de Nick Suzuki a été vanté. Bergevin a notamment indiqué qu’il monte son jeu d’un cran avec la pression dans les gros matchs. « Il a encore de potentiel encore pour s’améliorer », selon le DG.
« On est juste à mi-chemin du but final, on a beaucoup de pain sur la planche encore ». Le directeur général du CH veut la Coupe, point final. C’est pour ça que l’équipe est bâtie.
La chimie dans le vestiaire semble également spéciale aux yeux de Bergevin. Les ingrédients se sont bien mélangés. On s’entend, ça parait sur la patinoire et c’est une partie importante des succès de l’équipe. Il a aussi mentionné que les joueurs ayant gagné la Coupe qu’il a amenés à Montréal n’ont pas été acquis par hasard. C’était une partie du plan (on le savait).
« Ce n’était pas une division facile », a conclu Bergevin questionné sur le niveau de la division canadienne. Tous les matchs étaient difficiles à gagner.
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