Marc-Édouard Vlasic: »C’était une catastrophe cette année à San Jose »
Les Sharks de San Jose ont connu une saison de misère, c’est le cas de le dire. Depuis l’acquisition d’Erik Karlsson, le message interne est clair: on aspire aux grands honneurs. Or, le départ de Joe Pavelski au début de la dernière campagne a fait très mal à la troupe. Le capitaine s’est prévalu de son autonomie pour signer un contrat avec les Stars de Dallas, accédant ainsi à la finale de la Coupe Stanley. Pendant ce temps, les Sharks croupissaient au fond du classement dans l’Ouest. Invité au podcast »Avec son Sam », animé par l’humoriste Sam Breton, Marc-Édouard Vlasic est cinglant à l’égard de la dernière campagne.
D’abord, je tiens à mentionner que le but ici n’est pas de sortir une citation hors de son contexte. Donc, voici ce fameux contexte autour de ce que vous avez pu lire dans le titre de cette manchette. Sam Breton s’informait sur comment cela s’était passé lorsque la pandémie a mis un frein au calendrier régulier. Vlasic mentionne qu’à ce moment précis, les séries n’étaient plus accessibles puisque les Sharks étaient derniers. Donc, plutôt que de revenir au Québec devant l’incertitude de la poursuite ou non du calendrier normal, Vlasic est parti en vacances au Lac Tahoe avec sa conjointe et ses trois chiens. Après tout, il ne pouvait revenir au Québec tant et aussi longtemps que la ligue ne statuait pas sur la suite. Cela dit, le défenseur n’était pas du tout enchanté à l’idée de reprendre la saison là où elle est.
»Revenir au jeu quand t’as 0,003% de chance de faire les séries… Aucune chance »
Le podcast de Sam Breton se centre beaucoup sur l’humain derrière l’artiste ou le sportif invité. L’humoriste en a donc profité pour s’informer de l’ambiance, dans une chambre de hockey, lorsqu’on sait pertinemment que la saison ne va nulle part et que l’équipe est assurée de ne pas se classer en séries. Il questionnait Vlasic également sur les états d’âme des troupes et comment on se sent dans une telle situation.
»Je vais être honnête avec toi, c’est le meilleur podcast que j’ai faite ! Cette année, c’était la catastrophe totale à San Jose. Du début à la fin, c’était une catastrophe. Sur la glace, partout là… On pouvait pas se regrouper, on n’avait aucune chimie, on avait de la misère à gagner deux trois matchs d’affilé. C’est sur rendu au mois de mars, de dire que ta saison est finie, que t’as pas besoin de jouer puis qu’il y a une dizaine de matchs qui reste, tsé comme… Surtout moi j’étais comme tant mieux là, ça allait pas bien là. T’as comme… ils t’ont donner une excuse pour prendre du repos plus tôt. » – Extrait tiré du podcast »Avec son Sam » (12min30)
La question qui fut longtemps sur les lèvres des amateurs de hockey et des différents chroniqueurs est: »comment les Sharks ont-ils pu être aussi mauvais avec une telle équipe? Je crois que Vlasic démontre très bien le pourquoi du comment…
La saison précédente, on perdait en finale de conférence chez les Sharks. L’année suivante, on termine dans les bas-fonds de l’Ouest avec comme seul départ, Joe Pavelski. On a d’ailleurs congédié Peter DeBoer en pleine saison et visiblement, le manque de chimie et de cohésion a poussé l’organisation à prendre cette décision. Vlasic mentionne par la suite dans l’émission qu’il a très hâte de revenir au jeu. La période de repos lui aura été bénéfique pour s’entraîner et il assure que la flamme est toujours bien présente; encore plus en raison de la longue période sans match de hockey.
Une anecdote croustillante avec Craig Rivet
Comme je le mentionnais plus haut, le podcast de Sam Breton traite beaucoup de l’humain derrière l’artiste ou le sportif que l’on voit dans nos écrans. Vlasic parle donc beaucoup de son amour inconditionnel pour ses chiens et il revient également sur sa décision de ne pas avoir d’enfants pour le moment. Cela dit, il a conclu le podcast avec une anecdote assez savoureuse impliquant Craig Rivet. C’était au tour début de la carrière de Vlasic chez les Sharks. Craig Rivet a décidé, lors d’un voyage à Calgary, d’amener les jeunes de l’équipe au casino. Rivet a même donné 500$ pour que Vlasic joigne Pavelski pour cette soirée au casino.
Le casino était vide, il n’y avait personne. »Aux tables de poker derrière », il n’y avait plus de place donc Vlasic suggère à Rivet de quitter puisqu’il était minuit. En s’en allant, les joueurs de Sharks croisent deux gros gars. Les regards se croisent et les gars regardent bizarrement Craig Rivet. La suite vaut la peine d’être retranscrite:
»On continue puis là, y’a un gars qui revire de bord puis il dit quelque chose à Craig. Il l’insulte. Tu connais Craig ? Lui aussitôt qui a une switch qui s’allume, là, il droppe les gants. […] Les deux se revirent de bord et se regarde. Là je me dis qui va avoir une bagarre général dans le casino puis j’suis là. J’ai comme 20 ans, j’ai pas l’droit d’être là. Puis là les gars s’approchent, ils font un ‘chest bump’. […] Puis là ils commencent à ‘swinger’ là. Puis là moi je pars à rire parce que Craig y donne une volée. Puis l’autre gars il regarde moi pi Pavelski, on sait pas quoi faire. Fak là on part à rire. Y’en a un qui s’en vient vers moi, je mets sa tête dans un ‘headlock’, j’y mets la tête dans machine. » – Extrait tiré du podcast »Avec son Sam »(74e minutes).
Finalement, la bagarre a cessé, les »high five » se sont donnés puis les joueurs ont quitté le casino. Vlasic explique qu’il venait de se battre dans un casino avec Craig Rivet et il n’en revenait toujours pas. À l’hôtel, les gars cognaient dans toutes les portes de chambre pour raconter le tout aux autres joueurs. Tout le monde était couché puisqu’il était rendu 5h du matin. Cela dit, le lendemain, il fallait qu’il y aille des répercussions. Dans le vestiaire, tous les gars étaient assis et Vlasic sentait qu’il »était dans la merde ».
Le gérant rentre dans la chambre. À noter que par gérant, il n’est pas expliqué dans le podcast s’il s’agissait du coach ou du directeur gérant de l’époque. Le gérant y va donc de ceci devant les joueurs assis dans le vestiaire, en silence:
»J’ai su ce qui s’est passé hier. Puis je trouve que c’est vraiment hot ! »
Vlasic explique ensuite dans le podcast que le gérant ne voulait pas nécessairement que cela arrive comme situation, mais qu’il »a adoré la chimie qu’on avait ensemble ». Toute une anecdote impliquant le défenseur Marc-Édouard Vlasic !
Si vous voulez regarder l’entièreté du podcast avec Marc-Édouard Vlasic, abonnez-vous à la chaîne Youtube de Sam Breton ou écoutez le tout sur Spotify en audio !
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