Matt Murray ne veut pas du tout remplacer Marc-André Fleury chez les Penguins
Dans une entrevue de Jason Mackey du Pittsburgh Post-Gazette, Matt Murray se confie sur la relation qu’il partageait avec son mentor, Marc-André Fleury. Celui-ci relèvera un tout nouveau défi en étant le gardien numéro un des Golden Knights de Las Vegas après douze saisons (et trois Coupes Stanley) chez les Penguins de Pittsburgh. Son passage n’aura pas été en vain, tant au niveau des performances qu’au niveau de l’impact laissé sur la formation double championne de la Coupe Stanley.
«Je ne remplirai pas les souliers de Fleury»
Murray est probablement celui qui aura le plus bénéficié du départ de «Flower». D’abord, il endossera enfin le rôle de gardien partant de façon officielle. Le jeune gardien de 24 ans partageait le filet avec son mentor depuis eux ans déjà. Étant le seul gardien de l’histoire à avoir remporté deux Coupes Stanley avec le statut de recrue, Murray demeure toutefois réaliste à l’égard de la situation qui le concerne actuellement.
«Je ne veux pas remplir les souliers de Marc-Andre. Personne ne peut d’ailleurs. Je dois rester moi-même tout en gardant une bonne confiance en mes moyens. Je ne peux toutefois m’empêcher de penser qu’il y a une partie de son départ qui est de ma faute. Jamais il ne me l’a fait sentir, lui qui s’est toujours occupé de mon bien-être tout en me préparant pour l’avenir.»
C’est donc également pour cette raison que Murray bénéficie du départ de Fleury. En sachant très bien qu’il partirait sous d’autres cieux éventuellement, le gardien québécois, plutôt que de faire la grosse tête, s’est empressé de préparer son jeune poulain à la charge de travail d’un gardien partant. Matt Murray expliquait qu’il ne pouvait qu’être reconnaissant envers le nouveau gardien de Vegas. Une chimie s’est effectivement développée entre les deux et le tout fut ponctué par la remise de la Coupe de Fleury à Murray, l’ultime passation du titre de gardien d’avenir. Un moment qui a émotionnellement touché Murray et qui, selon ce qu’expliquait le gardien de 24 ans, demeurera gravé dans sa mémoire pour toujours.
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