Max Pacioretty connait un début de saison comme l’an dernier et pourtant…
Le début de saison des Canadiens soulèvent l’ire des partisans en raison du grand nombre de défaites. Toutefois, le manque de créativité offensive et la défensive poreuse viennent également mettre du feu aux poudres sur la patience des partisans. Si Alex Galchenyuk semble être l’ennemi numéro un à Montréal, il semblerait que cette haine soit déportée vers le capitaine des Canadiens, Max Pacioretty. En effet, le franc-tireur de l’équipe ne crée absolument rien sur la patinoire, lui qui n’affiche qu’un seul but en sept rencontres. Si l’on observe son rendement de l’an dernier, doit-on réellement s’inquiéter ?
Un très, très lent départ malgré les victoires
L’an dernier, les Canadiens ont conclu leur mois d’octobre invaincu, affichant l’un des meilleurs débuts de saison depuis des années. L’offensive était créative, on s’inscrivait au pointage et Carey Price faisait le boulot. Néanmoins, cela n’a pas empêché Max Pacioretty de n’inscrire que quatre buts à ses 20 premiers matchs. Avec un début de campagne comme cela (14-4-2), on ne s’inquiétait toutefois aucunement du rendement de l’attaquant puisque Montréal gagnait. Au final, la saison 2016-2017 révélera à sa toute fin que Pacioretty a été en mesure d’inscrire 35 buts, malgré son faux départ. Un situation qui est identique à celle de la saison 2013-2014, où Pacioretty a atteint un sommet personnel avec 39 buts alors qu’à ses 12 premiers matchs, il n’avait inscrit que deux maigres buts. Voici un tableau pour résumé cette situation plutôt intéressante:
Saison | Buts après 20 matchs | Buts à la fin de l’année | Moy. buts/partie 20 matchs | Moy. buts/partie à la fin de l’année |
---|---|---|---|---|
2016-2017 | 4 | 35 | 0,2 | 0,4 |
2015-2016 | 10 | 30 | 0,5 | 0,36 |
2014-2015 | 8 | 37 | 0,4 | 0,46 |
2013-2014 | 10 | 39 | 0,5 | 0,54 |
Le style de jeu qu’adopte Max Pacioretty ne peut certes pas être apprécié de tous. Franc-tireur à ses heures, ce n’est pas le type de joueur flamboyant comme Drouin, ni le porteur d’énergie comme un Gallagher. Qui plus est, Montréal a terminé la campagne dernière avec sept buts dans un filet désert, se classant 25e à ce chapitre. Pour évaluer le rendement possible d’un joueur au cours d’une saison, on doit établir une limite semblable à celle des Fêtes. Une fois en janvier, on peut vraiment affirmer qu’un joueur déçoit ou non. Pas après sept parties. Et si Montréal connaissait un début de saison comme l’an dernier, entendrions-nous parler du manque d’offensive de la part du capitaine ?
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