Mea-culpa à l’égard de Don Sweeney !
Les Bruins de Boston m’ont surpris cette saison. En début d’année, je me questionnais sur la présence ou non des Bruins lors des séries éliminatoires. Avec les départs de Torey Krug et de Zdeno Chara, on a laissé un grand vide au sein de l’alignement. Certes, on a ajouté l’un des joueurs les plus polyvalents de la ligue en Craig Smith, mais à mes yeux, ce ne serait suffisant pour revenir dans la discussion pour être aspirant à la Coupe Stanley.
Ça, c’était mon évaluation du début de la saison. Disons qu’elle a un peu changé avec la saison que les Bruins ont connu. Minée par les blessures, la formation de Bruce Cassidy a affiché une profondeur efficace inespérée en faisant graduer des joueurs qui, à la base, ne devaient pas camper des rôles importants dès cette année. Or, on a tenu bon malgré une défensive amochée par les départs lors de la période automnale, mais aussi par les blessures en début d’année.
Plusieurs (et je m’inclus) contestaient l’inaction de Sweeney lors de la période des joueurs autonomes. Après la tentative échouée de signer Pietrangelo (selon les rumeurs), Travis Hamonic et T.J Brodie étaient à l’occasion liés aux Bruins. De nombreux candidats étaient également ciblés dans les rumeurs de transaction à la date limite des échanges. Sweeney avait une cible dans le dos et sa mission était claire aux yeux de plusieurs: améliorer sa défensive.
Or, il a décidé d’ajouter Mike Reilly. Il ne s’agissait pas d’un gros nom, mais il fait le boulot depuis son acquisition. Le DG s’est plutôt penché vers l’offensive en mettant la main sur Taylor Hall pour une bouchée de pain. À l’automne, l’équipe avait tenté de le signer, mais contractuellement, il semblerait que c’était irréalisable à ce moment précis. C’est donc dire qu’à l’automne, Sweeney n’avait que très peu envie de signer un défenseur alors que ses efforts ont été sur le nom de Taylor Hall.
Au final, Sweeney avait raison. Il a fait confiance à sa défensive. Il a confié les rênes de la brigade au jeune Charlie McAvoy, appuyé d’un Matt Grzelcyk. Au niveau de la profondeur, on a fait confiance aux jeunes qu’on a développés au sein de l’organisation: Lauzon, Zboril, Clifton et Kampfer. On aurait très bien pu ajouter Carlo si ce n’eut été de sa blessure majeure pendant la saison.
Sweeney a bien réagi devant le départ de Krug et Chara, contrairement à ce que je croyais en début de saison. Les joueurs développés à l’interne ont su répondre. C’est ce que ça fait, avoir des joueurs élites dans le noyau d’une équipe.
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