Michaël Bournival, un sentiment de déjà vu?
Aujourd’hui je décide de publier sur l’une de mes inquiétudes: Michaël Bournival. Bon ok, il ne s’agit visiblement pas d’une inquiétude à court terme, mais plutôt à long terme. Je m’explique. Reculons deux années dans le passé. Dans une saison plus que catastrophique pour le Canadien, un seul trio composé de Pacioretty, Desharnais et Cole avait réussi à faire des flammèches pendant que le reste de la formation ne produisait rien. À ce moment, ce trio était notre sauveur, notre avenir, la combinaison parfaite qui nous permettait de laisser notre marque même dans les saisons les plus dures, alors imaginez lors des séquences gagnantes. Pourtant, depuis ce temps, seul Pacioretty maintient sa belle cadence de la misérable saison; Cole profite maintenant d’une vie texane tandis que Desharnais n’est plus du tout l’ombre de lui-même.
Revenons dans le présent. Tout cet historique m’emmène à penser au futur de Michaël Bournival. Sera-t-il un feu de paille comme Desharnais ou deviendra-t-il un joueur dominant comme le Daniel Brière des beaux jours? Chose certaine, jusqu’à présent il possède une bonne vitesse, une bonne vision du jeu, une belle agilité, de bonne mains capable de fabriquer des jeux offensifs et s’inscrit autant sur la colonne des buts que sur la colonnes des aides. Il ne possède pas un gabarit impressionnant à 5’11 », mais ne s’en laisse pas imposer.
Alors, Bournival = Desharnais (One-time show) ou Bournival = Brière (joueur dominant pour plusieurs saisons)? Seul le temps nous le dira réellement quelle paire québécoise se ressemble le plus.
Vos prédictions?
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