Mike Babcock passe au lave-auto | Un ancien joueur ne mâche pas ses mots à son endroit
C’était le grand soir, hier, pour les Maple Leafs de Toronto, alors qu’ils tentaient d’éliminer les Bruins de Boston au TD Garden. Malheureusement, les torontois se sont fait malmenés et ils n’ont pas vraiment été dans le coup. Si certains blâment la défaite sur les joueurs de l’équipe, qui n’ont pas offert un effort constant et apprécié, d’autres se vengent sur les têtes dirigeantes. C’est d’ailleurs le cas de l’entraîneur-chef Mike Babcock, qui a été visé par des propos haineux.
Mike Commodore, ancien joueur de la LNH, a d’ailleurs fusillé Babcock via l’entremise de son compte Twitter. Ce qui retient l’attention, outre les propos de Commodore, c’est que ce dernier a déjà joué sous la gouverne de Mike Babcock lors de la saison 2011-2012. Définitivement, vous verrez que ce dernier ne porte pas l’actuel entraîneur des Leafs dans son cœur.
Voici d’ailleurs un résumé de ses propos:
« Hey Mike, fais tes valises. Salaud ! »
«Ce merd**ux de Babcock blâme tout le monde sauf lui-même… Le GM, l’équipe, la profondeur. »
« Entraîneur générationnel ? meneur ? De la foutaise ! C’est un escroc»
Hey Mike Babcock….#PackYourShit. Scumbag.
— Mike Commodore (@commie22) 24 avril 2019
Well Folks…what a shocker…that piece of shit Babs is blaming anyone but himself…The GM, the goalie, depth. Truth is That Leafs team is good. Real good. Loaded with talent. Generational coach? Leader? Bullshit.
He’s a fraud.— Mike Commodore (@commie22) 24 avril 2019
Visiblement, Commodore s’est vidé le cœur. Toutefois, ses propos restent captivants. Babcock n’a pas été plus loin que la deuxième ronde des séries éliminatoires dans les neuf dernières années. Lors des cinq dernières saisons, Babcock ne s’est pas rendu plus loin que le premier tour des séries et il a même été éliminé de celles-ci lors de la saison 2015-2016. Il a pourtant été champion olympique à deux reprises en autant de jeux olympiques. Si sa carrière est moins reluisante dans la LNH, il a toujours sa place sur la scène internationale.
Babcock vient tout juste d’écouler la quatrième année d’un contrat record pour un entraîneur dans la LNH à l’époque, soit huit saisons, d’une valeur totale de 50 millions $ (6,250 millions $ annuellement).
Restera-t-il encore à Toronto l’an prochain ou changera-t-il de franchise ?
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