Mike Green pourrait-il retourner jouer chez les Capitals de Washington cette saison?
Le nom de Mike Green commencera assurément à circuler sur le marché avec la date limite des transactions qui approche. Les Red Wings ne risquent pas de faire les séries et comme Green devient UFA à la fin de la saison, il faut s’attendre à ce que Ken Holland veule mettre la main sur des choix ou des jeunes joueurs contre son défenseur. Parmi les équipes intéressées, on pourrait y retrouver les Capitals de Washington, où Green a fait ses débuts en 2005. Retournera-t-il au sein de l’organisation qui l’a accueilli pendant 10 saisons ? Dan Rosen, du site internet officiel de la LNH, se penche sur la question.
Selon Rosen, le fait que Brooks Orpik joue actuellement plus de 20 minutes par rencontre est problématique. Sans dénigrer son apport en robustesse et sur le plan défensif, Orpik ne devrait pas jouer autant à 37 ans, surtout avec le style de jeu qu’il préconise. La perte de Matt Niskanen a affecté la ligne bleue des Caps assurément, mais on a pu découvrir un John Carlson beaucoup plus dominant que par les années passées. Par contre, outre Carlson, on peine à trouver des défenseurs dominants en relance et sur le plan offensif à Washington. Dmitry Orlov fait du bon boulot, mais qu’en serait-il s’il était appuyé par un défenseur comme Mike Green ?
Ceci étant dit, Rosen met un frein aux grandes idées de voir une réunion entre Green et les Capitals. Malgré le temps de jeu astronomique de Carlson (plus de 26 minutes) que l’on voudrait réduire, le fait que Green est un défenseur DROITIER vient brouiller les cartes. Au final, cela reviendrait au même que l’an dernier quand ils ont ajouté Shattenkirk à la formation. Pour bien balancer le ratio gaucher-droitier, Green devrait jouer sur la troisième paire. Également, les Caps ont une historique très riche en terme d’acquisition à la date limite. Or, à tous coups, ces acquisitions n’ont pas fonctionné. Rosen croit que les Caps seraient intéressés par un défenseur GAUCHER qui peut s’insérer dans le top 4. Reste à voir si Brian MacLellan fermera les yeux sur l’aspect gaucher-droitier, au risque de répéter l’erreur de l’an denier avec Shattenkirk…
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