Nils Hoglander, le prochain bijou provenant de la Suède
Évoluant contre des hommes en Suède, Hoglander a obtenu cinq buts pour un total de 14 points en 23 rencontres avant d’aboutir à Vancouver pour la reprise des activités. Seulement trois attaquants le devançaient à ce chapitre, et ils ont tous plusieurs années d’expérience derrière la cravate.
Quarantième sélection de l’encan 2019, le jeune ailier en a fait saliver plus d’un lors du camp d’entraînement, ce qui lui a valu une opportunité en or au sein du deuxième trio et de la première vague d’avantage numérique des Canucks. L’échantillon est encore très mince, alors qu’il a seulement disputé deux matchs au moment d’écrire ce billet, mais on remarque rapidement pourquoi les attentes étaient aussi élevées.
En deux rencontres, il a obtenu son premier but chez les professionnels, en plus de tirer au filet à cinq reprises et bloquer trois lancés. Des débuts pour le moins engager pour le jeune ailier droit. Derrière Elias Pettersson et le capitaine Bo Horvat, il a également été l’attaquant le plus utilisé de sa formation, avec un temps de glace en moyenne de 19 minutes, 4 secondes.
Malgré une petite stature, le Suédois est très fort sur patins et surtout sur le long des bandes. Il ne se laisse pas impressionner et l’habile manière dont il a d’utiliser son bâton combiné à ses mains extrêmement agiles font de lui un adversaire redoutable lors des batailles à un contre un. Physiquement, il est encore frêle et un certain temps d’adaptation sera de mise avant de voir son plein potentiel. Toutefois, sa vision du jeu et son agilité sur patins compensent ce manque.
Si Hoglander continue de démontrer qu’il vaut sa place aux côtés des vétérans Tanner Pearson et Bo Horvat et que les Canucks connaissent une campagne aussi productive que la dernière, l’attaquant qui vient de célébrer ses 20 ans pourrait très bien se tracer un chemin parmi les meilleures recrues du circuit.
Qu’ont en commun Nils Hoglander et son compatriote Elias Pettersson ? Outre leur nationalité et leurs habiletés offensives hors normes, les deux furent parmi les 41 joueurs provenant de la ligue suédoise à être sélectionnés au sein des deux premières rondes depuis l’encan de 2017. En comparaison, la LHJMQ en compte 26 à son actif, soit une quinzaine de moins.
Ce n’est pas un secret pour personne, la Suède profite assurément de l’un des meilleurs programmes pour développer des talents de haut niveau, spécialement certains quarts-arrière au cours de la dernière décennie. Victor Hedman, Erik Karlsson et Rasmus Dahlin en sont quelques exemples pour ne nommer que ceux-là.
Greffer à ce talentueux groupe de dynamique attaquant en Mika Zibanejad, Elias Lindholm et les deux jeunes vedettes à en devenir des Canucks et la Suède sera encore mieux représentés parmi l’élite de la ligue dans quelques années.
Plus, il prendra de l’expérience et que la saison avancera, celui qui vient de célébrer ses vingt ans risque de bénéficier de toutes les chances de se faire valoir et en toute connaissance de cause, je vous conseille de porter une attention plus particulière à la progression du numéro 36.
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