Nino Niederreiter : des hauts et beaucoup trop de bas
Nino Niederreiter a tout d’un joueur pouvant aider le top 6 d’une équipe de la LNH. Le talent est là. Pourtant, il n’a atteint qu’à deux reprises le plateau des 50 points dans sa carrière jusqu’à présent. Alors qu’il était en feu à ses débuts avec les Hurricanes l’an dernier, après la transaction qui l’a amené en Caroline, il s’est éteint en séries. Puis, cette saison, il a connu sa pire campagne offensive depuis qu’il est un joueur établi dans la LNH. Qu’est-ce qui cloche avec Nino?
En 2010, le Suisse n’a pas été sélectionné au 5e rang du repêchage de la LNH par hasard. Comme écrit plus haut, il a le talent. Il est un excellent patineur pour sa shape de 6’02, 218 lbs. Il a un excellent tir et est combatif. Il fait un bon travail dans l’enclave, la zone dangereuse. C’est de très près du but qu’il a l’habitude de marquer, d’ailleurs. Le problème? Dur à dire. Il a quand même trois saisons de plus de 24 filets…
C’est cliché, trop cliché, mais en regardant ses statistiques attentivement, on doit blâmer la constance. Ce n’est pas compliqué, Niederreiter peut être INVISIBLE pendant 8 matchs, puis sortir un match de deux points, avant de re-disparaître. Par exemple, cette saison, il a à un certain moment amassé 3 points sur une séquence de 12 matchs. Puis, il a inscrit 7 points en 6 matchs dans les deux semaines suivantes. Après cette séquence fructueuse, une autre difficile a suivi (un seul point en 9 matchs). Vous comprenez le principe…
À ses 36 premiers matchs en Caroline, après la transaction, Nino avait amassé 30 points. Tout le monde pensait qu’il décollait enfin pour de bon. Il a ensuite connu des séries difficiles, puis a une saison désastreuse. En 69 matchs, il a mis la main sur 29 points. Difficile de défendre une telle production pour le joueur supposé être une menace offensive…
S’il pouvait être un tantinet plus constant, aucun doute que Niederreiter pourrait être très dangereux. Il l’a prouvé plus que jamais à ses débits avec les Hurricanes. Très difficile de dire ce qui s’est passé pour que ça change du tout au tout, mais il commencerait vraiment à être temps pour le Suisse de trouver ce qui cloche. À mes yeux, c’est la constance, ce qui se passe dans sa tête. C’est CLAIR que ce n’est pas le seul facteur, mais bien une grosse partie du problème. S’il peut récolter des points à la pelletée sur une séquence de 6-7 matchs, il peut aussi le faire à plus long terme. Ce n’est même pas une question.
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