On risque de se battre pour les services de Thomas Greiss cet été
Hier, on apprenait que les Islanders auront droit à un gros renfort devant le filet pour la prochaine saison. En effet, selon les informations d’Igor Eronko, le gardien de but étoile de la KHL, Ilya Sorokin, a décidé de ne pas prolonger son contrat avec le CSKA de Moscou, lui permettant ainsi de signer une première entente en NHL au 1er mai. Cette date marque la fin de la possession des droits de Sorokin pour le CSKA. Avec la signature de Semyon Varlamov l’été dernier, on peut s’attendre à un duo tout russe chez les Islanders pour la prochaine saison. Qu’adviendra-t-il donc de Thomas Greiss ?
Le gardien allemand voit ses chances de signer une prolongation de contrat s’émietter avec la signature imminente de Sorokin. Greiss devenait joueur autonome sans compensation à l’été et il semble clair qu’il poursuivra sa carrière ailleurs. Avec le rendement qu’il offre depuis quelques années, on peut s’attendre à un contrat d’une saison ou deux puisqu’il a 34 ans, à un prix quelque peu supérieur à son entente actuelle (3,333M$). À travers la ligue, on risque de se battre pour ses services, car plusieurs formations recherchent une profondeur dans le filet.
Greiss n’a peut-être pas l’étiquette d’un gardien partant en LNH, mais il est en mesure d’offrir un 30 matchs de qualité dans une saison. L’ex-récipiendaire du trophée William M.Jennings avec Robin Lehner pour le meilleur tandem de gardien selon la moyenne de buts alloués connaît effectivement de très belles campagnes lorsqu’il est employé entre 30 et 40 fois par année.
Le Canadien sera de la course
Il va de soi que le Canadien sera de la course. Greiss serait un auxiliaire idéal pour Carey Price, qui est requis devant le filet pour environ 65 matchs par année en ce moment. En diminuant de 10 matchs, l’utilisation de Price serait encore importante et l’auxiliaire aurait quant à lui un 27 matchs de qualité à fournir. Thomas Greiss a le profil de l’emploi, mais d’autres formations risquent d’être dans la course. On pense par exemple au New Jersey, une formation qui a mis ses oeufs dans le panier de MacKenzie Blackwood au cours de la dernière année. Par contre, le gardien n’a pas prouvé qu’il était encore prêt à endosser un rôle de partant de confiance au sein de l’organisation cette année.
Greiss, en s’affiliant avec les Devils, ne serait pas dépaysé en plus d’avoir une opportunité de garder plus de matchs qu’à Montréal. Chez le Canadien, à moins d’une blessure, Greiss ne sera jamais d’office pour 40 matchs comme il l’a fait à quelques reprises chez les Islanders. Par contre, au New Jersey, ce serait une utilisation tout à fait justifiée. En ayant la possibilité de jouer plus, Greiss serait en mesure de demander plus sur son contrat. Il serait surprenant que Montréal paie un auxiliaire 4M$ par année pour lui donner entre 25 et 30 matchs tandis qu’au New Jersey, on possède les moyens financier et on peut donner un temps de jeu de 40 matchs à Greiss. L’investissement en vaudrait plus la peine chez les Devils que chez le Canadien.
Le constat serait le même chez les Panthers. L’organisation pourrait nécessiter plus de profondeur dans le filet, mais paiera-t-on Greiss au prix exigé pour lui donner 25-30 matchs derrière un gardien de 10M$ en Bobrovsky ? Le scénario est donc identique à celui de Montréal. À mon avis, outre les Devils qui semblent être une destination de choix pour Thomas Greiss, je crois que les Sabres seront au plus fort de la course. Un partage entre Hutton et Greiss pourrait-il solder enfin l’éternel problème de gardiens chez les Sabres depuis le départ de Ryan Miller ?
Détroit pourrait également démontrer de l’intérêt, mais à mon avis, cela se jouera entre New Jersey et Buffalo. À suivre…
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