Paul MacLean a-t-il manqué de classe à l’endroit du tricolore?!?
Hier soir, les Canadiens de Montréal ont encaissé une très dure défaite par la marque de 6 à 1. Le jeune espoir des Sénateurs d’Ottawa, Jean-Gabriel Pageau, a brillé dans la victoire en marquant un tour du chapeau. Pourtant, le pointage n’était que de deux à un après deux périodes malgré une partie dominée par les joueurs de Sénateurs d’Ottawa. Les choses ont tourné au vinaigre en troisième période pour la formation de Michel Therrien. Alors que la marque était de 4 à 1, Ryan White a asséné un violent coup de bâton à Zack Smith des Sénateurs d’Ottawa et une mêlée générale s’en est suivi. Au final, 236 minutes de pénalités ont été attribuées par les officiels durant cette rencontre. Lors du fameux Vendredi saint du 20 avril 1984 entre les Nordiques de Québec et les Canadiens de Montréal, 252 minutes avaient été desservies.
Ce qui a retenu l’attention à la fin de cette rencontre est le temps d’arrêt commandé par l’entraîneur-chef des Sénateurs alors qu’il ne restait que 17 secondes à la partie. Après la rencontre, Michel Therrien a qualifié ce geste d’un manque de classe flagrant de la part de son homologue. Sans compter que durant la partie, en troisième période, alors que les Sens disposaient d’un 5 contre 3, l’équipe s’est mise à jouer en mode défensif pour ajouter à l’humiliation. Paul Maclean a indiqué lors de son point de presse qu’il avait commandé un temps d’arrêt pour protéger ses joueurs.
« I didn’t want anyone to get hurt, It was getting dumb enough as it was. Under circumstances initiated by the Montreal Canadiens, I was forced to protect my players. I will do that every time. »
Il est bien évident que la guerre est bel et bien enclenchée entre les deux entraîneurs des formations canadiennes. Maclean a réussi à déranger Michel Therrien et jusqu’à maintenant, il faut admettre que l’homme à l’épais duvet a jusqu’à maintenant le meilleur sur son homologue. Les Sénateurs d’Ottawa mènent la série par la marque de deux à un et si le tricolore souhaite remporter la victoire, il devra le faire en marquant des buts et non en lâchant les gants. Les joueurs des Canadiens de Montréal n’ont pas le gabarit pour rivaliser contre les Méthot, Neil, Kassian, Cowen, Smith et j’en passe. À ce jeu, la série entre les deux formations pourrait être bien courte.
Plusieurs joueurs devront se réveiller chez le bleu, blanc et rouge. David Desharnais n’est pas l’ombre de lui-même n’ayant même pas un seul tir au filet en trois parties. Il est inexistant sur la patinoire. Même chose pour les francs-tireurs Michael Ryder et Max Pacioretty qui sont en pannes offensivement. Un regroupement est nécessaire chez le Canadien sans quoi les vacances pourraient arriver très rapidement.
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