Pierre-Edouard Bellemare, un Français dans l’histoire
Pour de nombreux joueurs, la finale de la coupe Stanley est le but ultime de toute carrière. Certains n’y arriveront jamais. Pour Pierre Édouard Bellemare, ce n’est qu’une suite logique tant toute sa carrière a été une trajectoire constante.
Alors qu’il nait, et grandit en France, qui rappelons le n’est pas un pays traditionnel de hockey, il doit très vite s’exporter à l’étranger pour trouver un niveau plus adéquat à ses propres performances. C’est en Suède qu’il va s’aggérir de nombreuses saisons, tout en aidant chaque printemps son pays lors des différents championnats du monde. Ce n’est qu’il y a maintenant 3 ans, qu’une équipe de la LNH lui fait une offre. Les Flyers de Philadelphie voient en lui un joueur capable de réaliser de nombreuses tâches défensives pour l’équipe.
En suède, Bellemare était l’un des meilleurs pointeurs de son équipe, mais pour réaliser son rêve de jouer dans la grande ligue, il va modifier ses habitudes et devenir un des meilleurs joueurs défensifs du circuit. Reconnu maintenant à travers la ligue pour son jeu en infériorité numérique notamment, Bellemare est sûrement l’un des meilleurs centres de quatrième trio dans la ligue. Malgré ses habilités et son importance dans un vestiaire Bellemare n’est pas protégé par les Flyers durant le repêchage d’expansion. Il est donc un choix logique pour George Mcphee qui ne cherche pas des individualités fortes, mais uniquement des joueurs de devoir capable de se fondre dans un collectif.
Très vite il est même nommé assistant, notamment à cause de son leadership naturel qui lui est venu à force d’être en équipe de France ou en Team Europe lors de la coupe du monde de hockey. Il va réaliser comme de nombreux joueurs sa meilleure saison en carrière avec les Golden Knights. Son travail défensif ainsi que sa personne sont loués à travers la ligue. A maintenant 33 ans, il est rentré hier soir dans les livres d’histoires, devant le premier français à jouer une rencontre de finale de la Coupe Stanley. (Christobal Huet n’ayant pas disputé de rencontre avec Chicago il y a maintenant quelques années.)
Plus qu’un simple faire valoir, Bellemare va réaliser un match très complet finissant la rencontre avec un différentiel de +3, en seulement 12 minutes de jeu. (il réalise d’ailleurs une passe qui n’est pas comptée sur le premier but de Tomas Nosek.)
Quoi qu’il arrive, la saison de Bellemare et de Vegas restera dans les livres d’histoires du sport. Comme Bellemare de nombreux joueurs ont du traverser beaucoup d’épreuves pour parvenir en finale de la coupe Stanley, il n’est donc pas étonnant de les voir renverser des montagnes cette saison.
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