Plusieurs millions laissés dans les estrades à Vancouver

Depuis son arrivée à Vancouver, Loui Eriksson n’a pas offert le rendement attendu. Fort d’une saison de 63 points, dont 30 buts, en 82 matchs, l’attaquant jadis âgé de 30 ans a décidé de tester le marché de l’autonomie pour y décrocher un contrat de 6 saisons au coût annuel de 6M$ par année. Sur le coup, l’opinion générale voulait que les Canucks allaient regretter cette signature. Trois ans plus tard, on peut confirmer que c’est effectivement le cas.

En 184 matchs sous l’uniforme des Canucks, Eriksson cumule jusqu’à présent 69 points. On ne peut toutefois pas dire que sa production n’est pas constante, avec des saisons de 24-23 et actuellement 22 points ! Hier, pour une première fois sous les ordres de Travis Green, l’attaquant suédois a regardé le match du haut de la galerie de presse. Il a pu voir sa troupe triompher 4-1 contre les Rangers. Cette décision se veut tout à fait justifiée, lui qui n’a inscrit que deux points depuis le 1er janvier 2019, mais le fait de laisser 6M$ dans les gradins doit assurément irriter la haute direction.

Que faire avec le cas Eriksson ? Ce dernier possède une clause de non-échange complète jusqu’en 2020 pour ensuite avoir une clause limité de non-mouvement. Les options sont donc limitées pour l’organisation, qui ne peut également pas se permettre de racheter son onéreux contrat avec trois saisons complètes à faire. Selon les chiffres de CapFriendly, voici ce qui découlerait d’un rachat de contrat pour cet été:

De la saison 2019-2020 à 2021-2022

Pour une durée de trois ans dès la prochaine saison, le cap hit d’Eriksson est de 6M$. Au cours des deux premières années du rachat (2019-2020 et 2020-2021), les Canucks sauveraient 444 444$ en cap hit, pour un total à payer sur la masse salariale de 5,555M$.

À la troisième année (2021-2022), les Canucks économiseraient 2,444M$ pour un impact sur la masse de 3,555M$.

De la saison 2022-2023 à 2024-2025

Le contrat d’Eriksson serait échu, mais les Canucks continueraient de payer pour encore trois saisons. On parlerait d’un impact sur la masse salariale de 555 555$ pour chaque année.

En résumé

À l’été 2019, il resterait 5M$ en salaire à payer à Eriksson en plus d’avoir à lui verser 8M$ en bonus. La durée du rachat s’étalerait sur 6 ans avec un ratio 2/3. Réparti sur 6 ans, les Canucks seraient impactés de 16 333 333 au niveau de leur masse salariale. La seule année où les Canucks économiseraient beaucoup, c’est en 2021-2022, alors que Cap Friendly calcule des économies de 2,444M$ pour cette saison-là.

[STATS]4020[/STATS]