Pour l’instant, ce surprenant contrat octroyé à Pittsburgh fait le bonheur de l’organisation

Lors de la journée du 1er juillet, la tendance veut qu’on octroie des faramineux contrats à des joueurs qui, en pleine saison, n’obtiendraient possiblement pas le même montant d’argent. Il va de soi qu’avec le nombre de joueurs disponibles sur le marché des joueurs autonomes, les enchères augmentent. C’est un peu cela qui explique que des contrats comme celui de Kevin Hayes existent. L’attaquant présentait un beau rendement offensif, mais comme les Flyers ont raté leur chance avec Panarin et Duchene, les deux plus gros attaquants du marché, on s’est retourné vers Hayes, qui exigeait un gros contrat. Chez les Penguins, on s’est montré assez conservateur lors de cette journée qui n’est habituellement pas la plus palpitante pour Jim Rutherford. Le DG des Pens étant beaucoup plus actif sur le marché des échanges qu’à la signature de UFA puisqu’il se bat constamment avec les contraintes du plafond salarial.

Or, cette année, les Pens ont dépensé un peu le 1er juillet. On a signé un attaquant qui endossait jadis le maillot des Jets et le contrat qu’on lui a donné en a surpris plus d’un. En effet, Brandon Tanev s’entendait, le 1er juillet 2019, avec les Penguins sur un contrat de six saisons au coût de 3,5M$ par année. Le montant semblait raisonnable, mais il était plutôt rare de voir un joueur de soutien signer pour plusieurs années. Une tendance grandissant lorsqu’on regarde le contrat octroyé à Colton Sissons (7 ans, 20M$) chez les Predators. Tanev avait connu une bonne campagne chez les Jets l’année précédente, mais les doutes étaient présents sur cette signature qui semblait très longue. S’il est encore tôt pour se taper dans les mains, on peut déduire que les Pens sont bien satisfaits de l’apport de leur nouveau joueur jusqu’ici.

Une polyvalence intéressante

Âgé de 27 ans, il terminera son contrat avec les Pens à l’âge de 33 ans. Pour un joueur de soutien, c’est tout de même surprenant qu’on se soit compromis à ce point chez les Pens. Depuis le début de sa carrière, Tanev se démarque par son intensité, ses mises en échec et son  »secondary scoring ». En effet, comme joueur de troisième trio chez les Jets, il avait compilé un total de 51 points en 195 matchs. Chez les Pens cette saison, il présente un rendement de 18 points en 37 matchs, se dirigeant ainsi vers une production de 40 points, ce qui serait un record personnel. Un rendement qui justifierait, pour le moment, la signature réalisée l’été dernier.

Chez les Pens, on utilise Tanev à toutes les sauces. Utilisé en moyenne 14 minutes par match, on l’a muté à l’avantage numérique à quelques reprises en raison des nombreuses blessures dans l’alignement, en plus de le faire jouer régulièrement en désavantage numérique. Il se présente 5e au chapitre des mises en échec dans la LNH avec 141. Seuls Tom Wilson, Brady Tkachuk, Mark Borowiecki et Ryan Reaves le devancent. Tanev, un  »late-bloomer » issu de la NCAA, n’a jamais été repêché dans la LNH. Après un lent début dans la LNH, il a commencé à prendre confiance l’an dernier à l’page de 26-27 ans. Sil continue sur cette lancée, il représentera un rouage important de la profondeur des Pens pour les prochaines années à venir.

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