Quand les solides prestations de Cam Ward aident le collectif de la Caroline à briller, et inversement

Les Hurricanes se portent mieux en ce moment, relancés par une excellente série de quatre victoires consécutives. Titularisé sur les sept dernières rencontres des siens, le gardien Cam Ward n\’est ainsi pas étranger à ces succès, lui qui affiche un pourcentage d\’arrêts de .944 depuis l\’entame du mois de novembre, avec entre autres, un blanchissage il y a tout juste une semaine aux dépens des Sharks de San José (1-0). Comme expliqué dans cet article de David Alter issu du site officiel de la Ligue Nationale, c\’est donc tout naturellement que le portier canadien prendra place ce soir devant le filet de la Caroline pour défier Toronto, avec l\’ambition de prolonger la bonne séquence de sa formation.

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Logiquement, les solides prestations de Ward ont attiré l\’attention des observateurs, notre homme ayant été nommé, hier, deuxième étoile LNH de la semaine. À l\’instar de ce que souligne ici Luke Fox, de Sportsnet, le ratio de tirs stoppés par le dernier rempart des Canes depuis le début de la saison (.916) est en nette progression par rapport à ses cinq dernières campagnes. Des statistiques très positives, qui semblent avant tout donner raison à Ron Francis. En effet, le DG des Canes a pris des risques cet été en concoctant une nouvelle entente pour son cerbère, lui allouant un salaire de 3.3 M$ l\’année jusqu\’en 2018. Si certains observateurs sont restés sceptiques à l\’annonce de cette prolongation, ceux-ci se font désormais plus discrets alors que Ward s\’est récemment imposé comme l\’élément majeur permettant de remettre son équipe sur le droit chemin.

Cependant, il faut bien avouer que ce retournement de situation était relativement difficile à prévoir. À 32 ans, le natif de Saskatoon n\’était pas perçu, durant la saison morte, comme une solution d\’avenir pour la jeune formation des Hurricanes, embarquée dans un sérieux processus de reconstruction. Or, à l\’heure de poser de nouvelles fondations pour sa franchise, Ron Francis ne souhaitait visiblement pas se départir d\’un espoir ou d\’un choix de repêchage afin de mettre la main sur un autre gardien, préférant conserver un Ward irrégulier pour un coût somme toute assez raisonnable. Choix par défaut? Peut être… Reste que le portier vétéran a finalement retrouvé son hockey depuis quelques semaines, pour le plus grand plaisir de son directeur général, qui semble finalement avoir vu juste.

Mais malgré tout, une question persiste: quels facteurs sont donc à l\’origine de la bonne séquence de Ward? Devant lui, notre homme peut tout d\’abord compter sur une brigade défensive en passe de trouver un certain équilibre, Brett Pesce, Ron Hainsley et, dans une moindre mesure, la solide troisième paire formée par Matt Tennyson et Noah Hanifin s\’imposant comme autant d\’éléments efficaces aux côtés de l\’arrière étoile du coin, Justin Faulk. C\’est Matthew Barlowe, du site Fansided cardiaccane.com, qui nous permet d\’identifier cet apport, soulignant que l\’efficacité de la Caroline sur le plan défensif a récemment permis à Ward de faire face à des tirs moins dangereux, le gardien se retrouvant de fait davantage protégé. Dans ce contexte, le cerbère canadien a ainsi pu recouvrir une certaine efficacité dans son jeu, faisant montre d\’une meilleure anticipation sur les lancers adverses, tout en paraissant plus lucide quant à la gestion de ses rebonds.

En définitive, et comme l\’ensemble des gardiens évoluant à travers la Ligue Nationale, Cam Ward sera donc dépendant des performances de ses arrières afin de poursuivre sur sa lancée. S\’il ne faut rien enlever au vétéran, auteur la semaine dernière d\’une série tout simplement époustouflante, reste que ses succès s\’inscrivent dans la dimension collective du jeu des Canes, en nette amélioration ces derniers temps.

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