Quels seront les plans des Maple Leafs de Toronto à l’approche de la date limite des transactions?
Les rumeurs de transactions sont insistantes du côté des Leafs et elles mettent en vedette James van Riemsdyk. Les spéculations usuelles veulent que l’attaquant serve de monnaie d’échange dans le but d’acquérir un défenseur de premier plan. Or, la situation vient-elle de changer en raison de leur positionnement au classement ? Il se pourrait bien que oui. Passant de vendeur à un possible acheteur, Lou Lamoriello pourrait bien reculer et attendre à l’été pour se départir de son attaquant. Une stratégie pertinente ?
Trop tôt dans la reconstruction
On le sait, les Leafs passent par une éternelle reconstruction et avec la venue de nombreuses recrues telles que Mitch Marner, Auston Matthews et William Nylander, l’avenir est plus que brillant. Il n’y aurait rien de mieux pour leur cheminement qu’une participation aux séries d’après-saisons. Or, se départir d’un de ses meilleurs éléments offensifs serait inopportun pour la franchise du «six», d’autant plus que Morgan Rielly revient au jeu cette semaine et que Jake Gardiner a assuré en son absence. Qui plus est, comme l’explique David Shoalts, du Globe and Mail, les directeurs généraux dépensent le plus d’argent lors de deux occasions: la date limite des transactions et lors du marché des joueurs autonomes. Il avance que de mettre la main sur un défenseur de location tel que Kevin Shattenkirk «serait un pas de recul dans la reconstruction», puisque ce ne sont que les équipes à un ou deux joueurs de la Coupe Stanley qui peuvent se permettre d’hypothéquer leur avenir à court terme. On dit à court terme puisqu’il est évident que des choix de 2017 devront être sur la table dans une possible transaction avec les Blues.
Que cela se tienne pour dit: les Leafs sont quand même à plus qu’un élément pour mettre la main sur le prestigieux trophée des champions. Malgré une saison à la hauteur des attentes, il serait très surprenant de voir les Leafs en finale, du moins pour cette saison. Comme James van Riemdsyk devient libre comme l’air en 2018, l’état-major des Leafs pourrait bien trouver preneur à l’été. De cette façon, les choix au repêchage seront conservés en plus de mettre la main sur quelques-uns en retour de l’attaquant. Leur banque sera donc garnie pour les années 2017 et 2018, ce qui donnera beaucoup plus de latitude pour permettre l’acquisition d’un joueur d’impact, attaquant ou défenseur, tout d.pendant ce qui est donné en retour de «JVR». David Shoalts, dans son billet du Globe and Mail, termine en mentionnant que les Leafs pourraient même garder l’étiquette de vendeur (pas liquidateur) avant le 1er mars. Des vétérans comme Matt Hunwick ou Roman Polak pourraient intéresser certains clubs à l’approche des séries et cela permettrait aux jeunes défenseurs d’acquérir l’expérience des séries.
Au final, les spéculations étant ce qu’ils sont, le sort de van Riemsdyk demeure entre les mains de Lou Lamoriello. S’il décide de transiger, on peut déjà oublier Shattenkirk, puisqu’il devient joueur autonome à l’été. Si la transaction a lieu avant le 1er mars, les Leafs cibleront un défenseur sous l’effet d’un contrat à long terme et un tel atout ne court pas les rues. Si les Leafs patientent, le plan sera respecté afin de devenir de vrais aspirants d’ici deux ans. Si les Leafs maintiennent le cap, une présence en séries convaincra la haute instance de patienter. Ce n’est toutefois pas avec des «si» qu’on refait le monde. Dossier à suivre…
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