Qu\’est-ce qui peut expliquer les déboires récents d\’Aaron Ekblad?
Lorsque le nom du défenseur Aaron Ekblad est prononcé, peu de qualificatifs péjoratifs nous viennent en tête. En effet, le jeune arrière de 20 ans, qui en est à sa troisième campagne dans le circuit Bettman, a connu énormément de succès, affichant des rendements de 39 et 36 points, avec des différentiels de +17 et +18. Défenseur numéro un des Panthers, il a signé un important contrat l\’été dernier, d\’une valeur de 60 millions $. Or, en ce début de saison 2016-2017, le discours change. En effet, Ekblad connaît ses premiers moments difficile dans la LNH avec seulement 2 points en 15 parties, ainsi qu\’un différentiel de -7. Malgré tout, il reste l\’arrière le plus utilisé par Gerard Gallant, qui lui accorde une moyenne un peu supérieure à 23 minutes par match. Qu\’est-ce qui peut expliquer un départ si lent?
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La perte de mentors
Comme le mentionne Harvey Fialkov dans un récent billet, depuis son arrivée dans la LNH, Ekblad était le protégé de deux vétérans de la formation des Panthers, Willie Mitchell et Brian Campbell. Tous les deux ne sont pas de retour avec la formation floridienne cette saison. Or, il est reconnu que l\’apport de vétérans auprès de jeunes dans une formation peut être très bénéfique pour ces derniers et il est possible de se demander si Ekblad manque un peu l\’expérience de ces deux défenseurs aguerris en ces temps difficiles. De plus, Ekblad a été jumelé au jeune Mike Matheson en début d\’année, qui lui même est une recrue dans le circuit. Cette paire défensive a cependant été décomposée, au profit de Mike Pysyk qui évolue maintenant avec Ekblad.
Il est donc possible de penser que la pertes de deux mentors ainsi qu\’une combinaison défensive très jeune peuvent avoir affecter le début de saison d\’Aaron Ekblad. En se basant sur la constance qu\’il a affiché au cours des deux précédentes saisons, on peut aussi penser qu\’il ne s\’agit que d\’une question de temps avant de voir le récipiendaire du trophée Calder en 2015 reprendre ses aises sur la glace.
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