Rangers de New York – Déboires sportives liées à la gestion
Selon le reporteur Vincent Z. Mercogliano attitré aux «Blue Shirts», un problème de culture coïnciderait avec les piètres performances des Rangers de New York qui lutte pour une place en séries éliminatoires pour une 4e année de suite.
Après la défaite aux dépens des Hurricanes de la Caroline par la marque de 3-1, les joueurs reconnaissent qu’ils doivent simplifier les jeux et travailler forts pour la prochaine rencontre, qui aura lieu dans moins de 24 heures. Le vestiaire n’inspire pas la confiance et l’équipe se cherche.
Dans un marché avec plusieurs équipes sportives, le rendement des Rangers de New York ne peut pas être dilué dans la masse médiatique. Or, les médias et partisans s’impatientent et cherchent à comprendre. Comment une équipe composée du même noyau de vétérans à leur apogée menée par un entraîneur d’expérience en Peter Laviolette joue pour 0.500% avec 33 points au classement général? Pour vous mettre en perspective, c’est 2 points de plus que le Canadiens de Montréal, qui est en reconstruction.
https://www.nhl.com/standings/2024-12-22/wildcard
Manque de transparence dans les décisions hockey et administratives
Les échanges de Barclay Goodrow et de Jacob Trouba ont-ils permis la signature du gardien Igor Shesterkin? Certainement. Ses échanges ne laisseraient pas un autocollant vert dans l’agenda de Chris Drury. D’abord, Goodrow a été soumis au ballotage puis réclamé par les Sharks de San Jose, alors que ce dernier aurait mis l’équipe californienne dans sa liste des 15 équipes de non-échange. Est-ce véridique? Seuls les principaux concernés le sauront, mais c’est une décision qui pourrait en dire long sur le directeur général.
Ce n’est pas tout. Drury aurait passé le mot auprès de ses homologues comme quoi Jacob Trouba et Chris Kreider sont sur le marché des échanges sans préavis. Le capitaine Jacob Trouba a été échangé vers les Ducks d’Anaheim le 6 décembre 2024. Malgré une clause de non-échange vers 15 équipes, on l’a invité à collaborer au détriment d’être mis au ballotage. Il aurait souhaité une meilleure gestion de sa situation, car il a été contraint de choisir entre sa carrière et sa famille cet été. Ce manque de considération (ou de respect envers l’homme avant l’athlète) semble être monnaie courante dans les opérations de hockey.
Le nom de Jim Ramsay vous dit quelque chose? Le directeur de la médecine du sport et de la performance du CH occupait un poste similaire chez les Rangers pendant 29 ans. Selon Vincent Mercogliano, les joueurs ont été avisés de ne pas lui parler lors de son passage le 15 février 2023.
D’autres mesures administratives déstabilisent l’entourage médiatique: Restriction de la présence du département des médias sociaux dans les déplacements de l’équipe et limitation d’interaction auprès des joueurs sous peine de mesure disciplinaire voire d’une mise à pied.
Et si ce n’était pas toute la faute à Drury?
La micro-gestion et les décisions cavalières ne reflètent pas le travail entamé sous le régime de John Davidson et Jeff Gorton. Cela semble avoir un impact sur les performances sportives. Mercogliano affirme que Chris Drury, président des affaires hockey des Rangers de New York et directeur-général, subit la chaleur directement du propriétaire James Dolan connu pour un tempérament bouillant.
La reconstruction de Davidson et Gorton aurait été facilitée par Glen Sather (consultant senior à l’époque) qui absorbait l’impatience du propriétaire polarisant. Cette équipe qui récolte les derniers dividendes de la reconstruction de 2019 demeure en milieu de peloton pour le mix printanier. L’entièreté de l’article peut être consulté ici.
Bref, quelles seront les prochaines décisions de l’état-major et du propriétaire des Rangers? Seriez-vous confortable de performer aux plus hauts de vos capacités avec l’épée d’Amoclèse au-dessus de votre tête? Drury est bien placé pour comprendre la dynamique d’une chambre de hockey par son expérience de joueur, mais demeura-t-il l’homme de James Dolan? Vont-ils sacrifier l’entraîneur-chef avant? Avec 21 millions de dollars à la date limite des transactions, qu’allons-nous voir de cette équipe? Un bon show de Broadway ou une mauvaise blague (à lire sur les lèvres de Vincent Trocheck ci-dessus). Espérons que Chris Drury est sur une bonne liste pour recevoir des cadeaux à Noël au lieu de perdre des joueurs pour des suspensions.
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