Rocket de Laval | L’effet David Reinbacher ?
Le Rocket de Laval a conclu sa séquence de trois matchs en autant de jours sur une note impressionnante face à une équipe qui l’a malmené cette saison, les Marlies de Toronto. Les hommes de Jean-François Houle ont puisé dans leurs réserves pour récolter une troisième victoire en autant de matchs sur les patinoires adverses. Ce qui ressort de ce week-end crucial? Le caractère et la résilience d’un groupe de joueurs qui poussent tous dans la même direction.
Du caractère
Le dernier week-end du Rocket s’avère rassurant pour l’ensemble de l’équipe ainsi que pour les partisans qui rêvent de voir l’équipe participer au tournoi printanier. Le caractère qu’a démontré les hommes de Jean-François Houle est l’élément le plus rassurant du lot. Ce caractère s’est manifesté de plusieurs façons, soit en revenant dans le match (0-2) en troisième période dans le match de vendredi, en bloquant beaucoup de lancers pour préserver la mince avance le lendemain et en puisant dans les réserves pour battre les Marlies à Toronto dimanche après avoir encaissé le premier but du match.
À l’image de son jeune défenseur
Parlant de ce match face à Toronto, le Rocket cherchait à tourner la page sur ses dernières performances erratiques face aux Marlies (16 buts accordés dans les 3 derniers affrontements). La troupe de Jean-François Houle a réussi sa mission de belle façon. Il est intéressant de faire un rapprochement entre la situation de l’équipe et celle du jeune défenseur David Reinbacher. Le défenseur de 19 ans cherchait, lui aussi, à tourner la page sur une campagne difficile du côté de la Suisse. On peut dire que les deux camps sont bien relancés!
Du soutien offensif
Après que les vétérans de l’équipe se soient chargés des Sénateurs samedi soir, c’était au tour des joueurs de soutien du Rocket de contribuer offensivement face à Toronto. Riley McKay, Gabriel Bourque et Filip Cederqvist ont tous touché la cible pour Laval, qui aura besoin de l’offensive de tout le monde dans le dernier droit de la saison. Il s’agit d’un très bon signe de voir ces joueurs contribuer et supporter les attaquants du top 6.
Trois paires solides
L’arrivée de David Reinbacher amène une dimension intéressante aux duos en défensive, soit une meilleure répartition du temps de glace entre les trois paires. Chaque duo possède un défenseur droitier apte à relancer l’attaque (Mailloux, Barron et Reinbacher) et un défenseur gaucher à caractère plus défensif qui bloque sa part de lancers (Bisson, Trudeau et Galipeau). Cet équilibre permet à Jean-François Houle de « rouler ses duos » et donc, de garder chacun bien impliqué dans le match. Sans être le sauveur en défensive, l’arrivée de David Reinbacher permet à chacun d’occuper la bonne chaise.
Après Xhekaj, Reinbacher?
L’objectif n’est pas de mettre la pression au jeune homme, mais simplement d’observer que l’équipe répond positivement à l’arrivée du grand droitier, comme lorsque Arber Xhekaj avait rejoint les rangs. Même s’il n’est pas jumelé avec l’Autrichien, Justin Barron connaît ses meilleurs moments de la saison depuis l’arrivée de Reinbacher. Cela me rappelle drôlement la réaction de Logan Mailloux lorsqu’Arber Xhekaj était avec le Rocket. L’échantillon devra être plus long, certes, mais j’ose croire que le Rocket, d’un point de vue collectif, est une meilleure formation depuis l’arrivée de David Reinbacher. Il ne s’agit pas d’un lien simpliste, car il s’agit d’un bon défenseur, mais plutôt d’observer l’impact positif d’un jeune homme humble et à la tâche dans un groupe.
Commentaires