Tomas Tatar: «Je voulais me retrouver à une place où nous allons gagner»
L’ère Tomas Tatar a pris fin et ce n’était clairement pas une surprise. La signature de l’ailier de 30 ans au sein d’une autre formation que celle des Canadiens de Montréal était inévitable. En séries, Dominique Ducharme avait préféré laisser de côté le vétéran et cette décision a mis un dernier clou dans le cercueil après une association de trois saisons.
En point de presse à son arrivée au New Jersey, Tomas Tatar est revenu sur le fait qu’il a tout de même trouvé la décision difficile à prendre. Il parle de Brendan Gallagher comme étant un frère et que le groupe lui manquera assurément. Ce n’est toutefois pas sans amertume qu’il se dit prêt à relever un nouveau défi ailleurs que dans la Métropole.
«Je trouvais que j’aurais pu aider en finale. Mais les entraîneurs font des erreurs et les joueurs aussi. J’ai toutefois adoré mon passage à Montréal, ces trois années ont été spéciales pour moi,»
– Tomas Tatar en point de presse Zoom
Évidemment qu’il y a une déception dans les décisions prises par l’organisation en fin de parcours. Sa réaction à l’annonce de son retrait de l’alignement lors d’une pratique en disait long. Le divorce était inévitable et maintenant, Tatar est prêt à tourner la page.
Selon lui, les Devils sont une formation qui pourra accomplir de grandes choses bientôt. La présence de joueurs comme Jack Hughes et Nico Hischier ont grandement aidé dans sa prise de décision finale sur le marché des joueurs autonomes. D’ailleurs, il compare ces deux jeunes joueurs à nul autre que Pavel Datsyuk, Henrik Zetterberg et… Phillip Danault !
«J’ai parlé à différentes équipes. Je voulais me retrouver à un endroit où nous allons gagner. Je voulais me retrouver dans une équipe compétitive.»
– Tomas Tatar en point de presse Zoom
L’an dernier, Tomas Tatar a terminé la campagne avec 30 points en 50 matchs. Ce qu’on lui reprochait le plus, c’était sa production anémique lors des séries éliminatoires. Une réputation qu’il traîne depuis trop longtemps d’ailleurs. Est-ce qu’avec les Devils, il saura chasser cette étiquette de »gars absent en séries » ?
C’est tout de même dommage que les Canadiens aient perdu ce joueur contre rien. On l’aura gardé une saison de trop, je n’en démordrai pas là-dessus. À la date limite des transactions 2020, je m’attendais à ce que Tatar quitte Montréal dans une marché des échanges favorables aux équipes vendeuses. Ce ne fut pas le cas et tout cela pour garder un joueur qui n’a joué que cinq rencontres dans des éliminatoires où le CH a joué 22 matchs de séries…
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