Torrey Mitchell: une réelle aubaine autant au niveau de son acquisition que de son rendement actuel
L\’attaquant de 31 ans en est à sa troisième saison à Montréal et le moins qu\’on puisse dire, c\’est qu\’il rend de valeureux services à l\’équipe. Par son efficacité dans le cercle de mise en jeu, Mitchell devient un choix judicieux lorsque vient le temps de remporter une mise en jeu critique. Voyant également du temps de jeu en désavantage numérique, il s\’avère très utile dans l\’aspect défensif du système de Michel Therrien. Qui plus est, avec 12 points cette saison, le Québécois pourrait bien connaître sa meilleure production offensive depuis celle de 2010-2011 au sein des Sharks de San Jose. Une joueur multidimensionnel que Marc Bergevin a fait l\’acquisition en mars 2015 dans une transaction où le directeur général n\’a pas eu à sacrifier grand chose.
D\’abord, Mitchell s\’alignait avec le Wild en 2014 avant d\’être échangé pour la première fois de sa carrière. Dans une transaction l\’envoyant à Buffalo avec deux choix de deuxième ronde, le Wild mettait la main sur Matt Moulson et Cody McCormick. Être impliqué dans une transaction impliquant Moulson, qui à l\’époque, connaissait de bien meilleures campagnes qu\’à ses deux dernières saisons, laisse présager que Mitchell avait une certaine valeur sur le marché. Néanmoins, ce n\’est que la saison suivante que le Canadien met la main sur l\’attaquant. En retour, les Sabres mettaient le grappin sur Jack Nevins et un choix de septième ronde. Nevins, un joueur robuste n\’ayant jamais été repêché, s\’aligne aujourd\’hui dans la ECHL. Après un passage de deux saisons dans la OHL et deux autres dans la LHJMQ, Nevins a décroché des essais dans la LAH depuis 2013, il n\’a inscrit que 11 points dans toutes les ligues confondues.
C\’est donc dire que Torrey Mitchell a été acquis contre une bouchée de pain. Rien de moins. Marc Bergevin doit se frotter les mains d\’avoir réalisé ce coup. D\’autant plus que l\’attaquant essuie la deuxième année d\’un contrat de trois ans, une entente qui lui rapporte 1,2 M$ par saison. À ce prix, un grand nombre de joueur de troisième et quatrième trio pourrait faire le travail, mais Mitchell démontre assez de polyvalence et d\’efficacité qu\’il en vaut grandement la chandelle. Toutefois, il ne faut pas s\’attendre à ce que ce joueur en mette 20 dans le filet par saison. Son rôle étant plus effacé, il excelle dans son propre domaine, sans nécessairement raviver l\’espoir d\’une hausse drastique de sa production offensive. L\’an dernier, de ses 11 buts, trois étaient pour la victoire et c\’est ce qui rend son acquisition des plus intéressantes.
Torrey Mitchell was traded to Montreal for Jack Nevins and a 7th round pick. Where does that rank among the moves Bergevin has made as GM?
— Eric Engels (@EricEngels) 21 décembre 2016
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