Trevor Linden reste évasif sur l’avenir de Jim Benning
Lié à l’organisation des Canucks jusqu’à l’issue de cette saison, le directeur général Jim Benning vit-il ses derniers mois à la barre de la franchise? Difficile à dire, mais il semble en tout cas que rien ne lui soit acquis en interne, alors que Trevor Linden, son président, se laisse visiblement un temps de réflexion pour prendre une décision sur l’avenir du DG.
Passé face à la presse cette semaine, l’homme fort de Vancouver a choisi ses mots prudemment lorsque les questions sur Benning sont arrivés, même s’il a bien-sûr loué le travail effectué jusqui’ici par son haut-dirigeant:
« Je n’ai pas l’intention de parler de tout ça dès maintenant » a d’abord prévenu Linden, dans des propos repris par Iain McIntyre, de Sportsnet. « Je ne pense pas que ce soit utile à quelqu’un, ou quelque chose. Je dirais que nous nous concentrons sur l’objectif de réaliser une bonne deuxième moitié de saison. Je sais que Jim se focalise là-dessus. Il était arrivé dans une situation compliquée et je pense que nous nous dirigeons dans la bonne direction. »
Reste que le directeur général, en place depuis 2014, sera visiblement tributaire de la fin de campagne de son équipe:
« J’apprécie le travail que Jim a effectué. Mais au-delà de ça, je crois que nous sommes tous concentrés sur les deux mois à venir, sur la date limite des échanges et sur l’idée de bien finir la saison. »
L’activité de l’équipe sur le marché, mais aussi ses performances sur la glace, seront donc prises en compte à l’heure d’évaluer les performances de Benning. À Vancouver, l’entame de campagne encourageante a été ternie par les blessures de plusieurs cadres (Bo Horvat, Sven Baertschi, Brandon Sutter), compliquant de facto le parcours de l’escouade dans la chasse aux Séries.
Loué pour l’éclosion du prodige Brock Boeser, repêché par ses soins en fin de première ronde de l’encan amateur 2015, Benning ne sera toutefois pas uniquement jugé sur son travail du côté des espoirs (Adam Gaudette, Kole Lind, Elias Pettersson sont autant de choix prometteurs), et devra se montrer capable de bien négocier sur certains dossiers épineux à l’approche de la date limite des transactions. À coup sûr, la gestion du DG sur les cas Thomas Vanek et Erik Gudbranson, deux futurs agents libres scrutés sur le marché des échanges, pourrait être déterminante quant à son avenir à la tête des Canucks.
Selon vous, Jim Benning sera-t-il en mesure d’aller chercher son extension?
[STATS_EQUIPE]VAN[/STATS_EQUIPE]
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