Trevor van Riemsdyk a bien sa place à Chicago… mais pour combien de temps?
Du haut de ses 25 ans, le défenseur Trevor van Riemsdyk réalise une saison intéressante au sein de la brigade arrière des Blackhawks. Revenu au jeu en début du mois après une absence remontant au deuxième match de l\’année, TVR est parvenu à supplanter tour à tour Michal Kempny puis Gustav Forsling sur la dernière paire de l\’alignement, au grand dam de nombreux partisans qui blâment son manque d\’allant en attaque. Cependant, au sein d\’un corps défensif comptant déjà cinq joueurs tirant de la gauche (Keith, Hjalmarsson, Campbell, Forsling et Kempny), van Riemsdyk, droitier, fait office de joueur parfait pour équilibrer la ligne bleue de Chicago, à l\’inverse de ses deux partenaires. Très fiable dans son propre territoire, il a su gagner la confiance de Joel Quenneville, qui lui confie 49,2% de ses départs en zone défensive (selon hockey-reference.com), le deuxième pourcentage le plus élevé à ce chapitre chez les arrières chicagoans (derrière Nicklas Hjalmarsson et ses 55,3%).
Et pourtant, cet atterrissage en douceur sur la glace du United Center semblait loin d\’être acquis à l\’orée de cette campagne 2016/17, lorsque le défenseur était encore associé à de nombreuses rumeurs d\’échanges. Un scénario qui semble avoir pris du plomb dans l\’aile alors que notre homme fait maintenant parler sa régularité, soir après soir, comme preuve de sa bonne tenue chez les Hawks. Logiquement, son apport est récompensé par son coach, qui a fait de lui le 10ème joueur le plus utilisé au sein de sa formation (17:24 par match, en moyenne). Malgré les spéculations, malgré sa blessure et malgré la concurrence, Trevor van Riemsdyk s\’est donc de nouveau imposé, avec juste 8 matchs au compteur, comme un membre à part entière de l\’alignement des Blackhawks. Pour autant, ce scénario est-il parti pour durer?
C\’est à cette question que Chris Hine, du Chicago Tribune, a tenté de répondre hier. D\’après lui, si Stan Bowman avait choisi de sonder le marché pour son défenseur de 25 ans, les résultats n\’auraient probablement pas été très encourageants. Alors que sa franchise se bagarre avec un plafond salarial très resserré, l\’humble rémunération perçue par van Riemsdyk (825 000 $ l\’année) paraît être un atout. Mais c\’est aussi une tare en cas d\’échange: si les Hawks venaient à le transiger, la contrepartie serait probablement un attaquant au revenu similaire, une option loin d\’être enthousiasmante d\’après Hine.
Chicago brille en ce moment dans les hauteurs de la LNH, l\’équipe dominant ainsi l\’Associtation de l\’Ouest avec un bilan de 20-8-4 et une récolte de 44 points. De facto, ils ne sont donc pas dans l\’urgence d\’un mouvement. Reste que, à l\’approche de la date limite des transactions, le nom de Trevor van Riemsdyk pourrait bien faire son retour, de manière légitime ou non, dans les différents bruits de couloirs du circuit.
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