Trois raisons pourquoi mettre Galchenyuk sur la quatrième ligne est une erreur selon Ian McLaren
Les Canadiens ont remporté une première victoire que l’on peut qualifier de convaincante hier contre les Panthers. Évidemment, cette victoire fait un grand bien à tous, tant aux partisans, à l’organisation et aux joueurs. La recette gagnante a été respectée, soit d’avoir un Carey Price en pleine possession de ses moyens, d’avoir un trio offensif géré par Drouin qui fonctionne et Shea Weber qui donne le ton avec son boulet de canon. Parmi eux, on retrouve Alex Galchenyuk qui s’est inscrit au tableau avec un but en avantage numérique. Toutefois, à forces égales, l’attaquant ne semble pas en mesure de créer d’étincelles. Hier, Ian McLaren, du réseau The Score, a évoqué trois raisons qui font que la présence de l’attaquant au sein de la quatrième unité est une erreur en soi.
N’est pas en position d’avoir du succès
À Montréal, on ne cesse de répéter que Galchenyuk ne connait pas le succès attendu au sein de l’équipe, mais on ne le met pas en position de force afin d’avoir ce dit succès. Si ses compagnons ne sont pas Torrey Mitchell, Jacob de la Rose ou Ales Hemsky, ce sont deux joueurs inexpérimentés en Michael McCarron et en Nikita Scherbak. Pourtant, lorsqu’on le met sur l’avantage numérique, Galchenyuk ne nuit pas du tout à l’équipe. Pourquoi ? Parce qu’ils est en position de réussite. Claude Julien n’a pas mâché ses mots envers son jeune joueur après l’avoir essayé sur la première unité.
«Il ne nous en a pas assez donné pour demeurer sur notre trio numéro un.»
Évidemment, lorsque ton trio au complet est en panne et que Galchenyuk a la pression de se chercher offensivement, l’ajouter à un trio à sec n’a pas de quoi réduire sa pression d’avoir à fournir. Encore une fois, il n’était pas en position d’avoir du succès et cela va même jusqu’à parler de sa place au sein d’une ligne. Ian McLaren déclare que de l’enterrer à jouer à l’aile nuit également. Cette statistique est d’ailleurs très révélatrice:
#Habs Galchenyuk
Since the start of 15-16:
Center: 84pts in 112 games (0.75)
Wing: 17pts in 39 games (0.43)
Hard to argue against this tweet https://t.co/VCk8tJ7NfT— Milhouse40 (@HabsCrazyNumber) 23 octobre 2017
Sa valeur baisse
Évidemment, lorsqu’on ne le met pas en position de succès, sa valeur marchande tend à baisser. L’organisation ne devrait pourtant pas s’arranger pour qu’un tel phénomène se présente si Marc Bergevin désire réellement procéder à une transaction impliquant son jeune joueur. Après tout, le marché des transactions, c’est un business. Les autres formations désireront-elles acquérir un joueur qui leur est présenté sous forme d’un joueur de centre incapable de jouer à cette position et qui n’est apparemment pas capable de produire offensivement ? L’offre et la demande, voilà ce qui guide les formations au niveau des échanges.
Rien à perdre
On s’entend pour dire que les Canadiens n’ont pas un bon début de saison, voire même médiocre. Raison de plus pour que la victoire d’hier fasse du bien au groupe. Ceci dit, a-t-on réellement de quoi à perdre d’utiliser Galchenyuk à profusion et à bon escient lorsque le club va mal ? Personne ne jouait bien, personne ne marquait de but et de la première à la dernière ligne, on se cherchait offensivement. Le hockey est une question de confiance et si l’équipe joue si mal et que tu n’obtiens tout de même aucun temps de jeu de qualité, il n’y a aucune chance de retrouver cette confiance.
Au final, croyez-vous que Galchenyuk bénéficierait d’une utilisation similaire à la saison 2015-2016 ? La fois qu’il jouait au centre du premier trio et qu’il a inscrit 30 buts…
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