Un duo de gardien non désiré chez le Wild
Le Wild du Minnesota affronte les Maples Leafs de Toronto ce soir au Centre Air Canada avant de se préparer pour affronter le Canadien jeudi soir au Centre Bell.
Ce match aura une signification pour le gardien Alex Stalock qui pourrait obtenir le départ contre la troupe de Mike Babcock, car il est déjà passé par l’organisation ontarienne, il y a de cela 2 ans.
« Ils ne voulaient pas de moi »
C’est ce que Stalock a dit lors de l’entrevue qu’il a accordée à Michael Russo du site « the athletic » dans la journée de mardi.
Unwanted Alex Stalock returns to Toronto with #mnwild motivated to beat the #MapleLeafs https://t.co/7gecB6IxHY
— Michael Russo (@RussoHockey) 8 novembre 2017
Stalock a débuté sa carrière chez les Sharks de San Jose, lui qui fut un choix de 4e ronde, 112e au total en 2005. Sa carrière dans la LNH prend réellement son envol durant la saison 2013-14 alors qu’on le considère comme étant le second gardien derrière le Finlandais, Antti Niemi. Stalock parvient même à offrir d’excellentes performances avec une récolte de 12 victoires en 24 départs, jumelé à une moyenne de buts alloués de 1.87 et un pourcentage d’efficacité de 0.932%.
C’est lors des 2 saisons suivantes que ça se gâte, car il n’est pas en mesure d’offrir le même genre de performances et en 2016, le directeur général Doug Wilson décide d’envoyer Stalock chez les Leafs dans une transaction qui amenait James Reimer vers San Jose. Les Leafs n’en avaient rien à faire de Stalock, ce qui fait qu’ils l’ont placé au ballottage 24 heures après la transaction. Le pire dans tout ça, c’est que Stalock n’était même pas considéré pour jouer chez les Marlies dans la AHL, lui qui devenait le 4e gardien de l’organisation. Avec un enfant en bas âge, il devait vivre à l’hôtel, sans toutefois pouvoir jouer. Il a tout de même disputé 3 rencontres, mais voyant qu’il n’était clairement pas dans les plans de l’équipe qui aspirait à la coupe Calder, Stalock a discuté avec son agent et Lou Lamoriello afin qu’il puisse retourner chez lui en attendant que la saison se termine.
En 2016, le Wild décide de lui accorder un contrat d’un an à 2 volets et Stalock parvient à s’imposer devant le filet du Wild de l’Iowa dans la AHL. Non seulement il fait bien, mais il a offert de bonnes performances lorsqu’on a fait appel à ses services au Minnesota, ce qui lui a valu une prolongation de contrat de 2 ans d’une valeur totale de 1.3 million. Il est maintenant campé comme second derrière Dubnyk cette saison et le Wild semble être satisfait de son rendement jusqu’à maintenant et avec raison, car il présente de très bonnes statistiques présentement.
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On apprend cependant que Stalock ne pourra obtenir le départ ce soir, car sa conjointe mettra au monde leur 2e enfant. Bien que sur le plan personnel, Stalock sera de nouveau papa, sur le plan professionnel, il aurait probablement aimé affronter les Leafs pour leur démontrer qu’il peut jouer dans la LNH.
Alex Stalock: Injury: Stalock (personal) is not expected to be available for Tuesday’s game in Toronto. | Stalock… https://t.co/3jdWzP9ClT
— Daily Faceoff (@DailyFaceoff) 8 novembre 2017
Un parcours difficile pour Dubnyk aussi
C’est facile de faire le lien avec Devan Dubnyk , car le gardien géant de 31 ans a vécu sensiblement le même parcours de carrière.
Dubnyk a été repêché par les Oilers qui en ont fait leur gardien de confiance, mais il a connu toutes sortes de difficultés à Edmonton, ce qui les a forcés à l’échanger aux Prédateurs de Nashville en 2014. Les Preds l’ont gardé 2 mois et l’ont envoyé chez le Canadien de Montréal durant lequel Marc Bergevin comptait déjà sur Carey Price, Peter Budaj et Dustin Tokarski. On l’envoie donc dans la AHL chez les Bulldogs de Hamilton et à l’instar de Stalock avec les Leafs, Dubnyk a également demandé à la direction du Canadien de pouvoir partir chez lui, ce que Bergevin a accepté.
L’année suivante, Devan Dubnyk signait un contrat d’un an avec les Coyotes de l’Arizona pour finalement aboutir au Minnesota par voie de transaction et c’est à ce moment que sa carrière prend réellement son envol. Depuis qu’il est membre du Wild, Dubnyk affiche des statistiques impressionnantes, mais cette saison, c’est un peu plus difficile pour lui. Le Wild bénéficie cependant du fait qu’ils n’aient payé qu’un choix de 3e ronde en 2015 en retour d’un gardien ayant été finaliste pour l’obtention du trophée Vézina en 2015.
[STATS]4666[/STATS]
Un gardien de but n’est pas nécessairement obligé d’être repêché en 1re ronde ou d’avoir un parcours sans bavure pour être considéré parmi les meilleurs. Devan Dubnyk et Alex Stalock prouvent que malgré les embûches dans une carrière, on peut remonter parmi les meilleurs avec un peu de détermination.
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