Un duo qui n’est pas sans rappeler celui de Perry et de Getzlaf risque de faire ses débuts chez les Ducks
Le noyau des Ducks en offensive sera sensiblement le même pour la saison qui arrive. Ceci dit, la défensive a subi une bonne transformation au cours des dernières années, faisant place à de jeunes et talentueux défenseurs en Brandon Montour, Hampus Lindholm et en Cam Fowler. Si la défensive a su se rajeunir au fil des ans, le même scénario devra se produire au sein de l’attaque. Seul Rickard Rakell présente un potentiel d’inscrire une bonne quantité de buts chez les jeunes attaquants, alors qu’Ondrej Kase et Nick Ritchie ne sont qu’au stade de joueurs de soutien de qualité pour le moment.
Un copier-coller avec 2003
Avec Sam Steel et Max Jones dans la banque d’espoirs, l’avenir est reluisant lorsque viendra le temps de remplacer ce noyau vieillissant en Ryan Getzlaf, Corey Perry et en Ryan Kesler. Les deux jeunes attaquants de 19 ans dominent les rangs juniors actuellement et il serait fort étonnant de les voir y disputer leur année de 20 ans. D’ailleurs, Jones s’était joint au club-école des Ducks pour les séries l’an dernier et il a tout de même bien fait.
À l’image de Perry et de Getzlaf, les deux joueurs ont été repêchés au cours de la première ronde de 2016 par les Ducks. Si Max Jones fait office d’attaquant de puissance grâce à son gabarit (6 »3, 200 lbs) et à ses habiletés de compteur (36 points en 33 matchs l’an dernier), Steel est tout un marqueur avec 131 points en 66 matchs l’an dernier.
Si l’on effectue un parallèle avec Perry et Getzlaf à leur début en 2005, on retrouvait dans l’alignement un noyau composé de Teemu Selanne (90 points), Andy McDonald (85 points) et de Rob Niedermayer (39 points). Cela n’a pas du tout empêché Perry et Getzlaf de s’imposer dans l’alignement, complétant respectivement leur première campagne avec 25 et 39 points, et ce, à l’âge de 20 ans.
Deux places disponibles ?
Maintenant, il ne reste qu’à savoir ce que sera le plan de match de Tim Murray à l’aube du camp d’entrainement. Avec la signature de Patrick Eaves sur un contrat de trois saisons, on vient de boucher un trou qui aurait bien pu être comblé par l’un de ces prolifiques espoirs. Présentement, on ne retrouve aucune place disponible au sein des deux premiers trios, une réalité bien différente comparativement à l’arrivée de Perry et de Getzlaf dans la LNH.
Steel et Jones devront redoubler d’efforts au camp pour surpasser Kase et Ritchie dans la hiérarchie des attaquants. Steel pourrait très bien se faufiler comme troisième centre, voire même deuxième si Rakell est utilisé à l’aile. Quant à Jones, les places à l’aile gauche seront limitées pour la prochaine saison. Reste à savoir si l’organisation préférera Jones à Ritchie, qui risque d’offrir sensiblement le même rendement que Jones. Les Ducks pourraient toutefois demeurer patient avec ces deux jeunes dans le but qu’ils voient le maximum de temps de jeu possible.
Au final, Sam Steel et Max Jones sont attendus à Anaheim, peu importe quand. L’avenir de ce club est clairement entre de bonnes mains et on tente de créer l’effet Perry-Getzlaf de nouveau avec l’arrivée de cette paire étrangement similaire.
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