Un ménage essentiel
La famille Molson réussira-t-elle à changer l’identité de cette équipe? Parviendront-ils à nous faire oublier le cauchemar du centenaire?
Cette année, nous avons appris plusieurs choses intéressantes. Réjean Tremblay représentait pour moi un journaliste qui ne faisait que se plaindre et vouloir le plus grand malheur pour nos Canadiens.
Lorsqu’il avait prédit une neuvième place au CH, j’avais critiqué sa mauvaise foi. Lorsqu’il ne cessait de répéter que Pierre Boivin et Georges Gillet n’avaient rien à foutre des partisans et de notre sport national, je trouvais qu’il exagérait.
Après tout, peut-être avait-il raison sur ce dernier point. Un homme influent du hockey (dont je tairai le nom) m’avait dit un jour que si Serge Savard était le président de cette équipe, le hockey irait beaucoup mieux au Québec. “Serge Savard ferait en sorte d’améliorer les ligues de la province du niveau novice jusqu’au niveau midget. Il ferait aussi en sorte de prioriser le côté sportif du Canadien de Montréal plutôt que le secteur marketing.” m’avait-il dit.
Cette année représente une excellente récolte de billets verts pour Pierre Boivin. Mais était-ce réellement l’objectif de ce centenaire? Je sais bien que Monsieur Boivin n’est pas directeur général, mais il pourrait s’arranger pour aller au-delà de l’aspect commercial et monétaire de cette machine à faire du fric.
Qu’on pense à Émile Butch Bouchard (dont le chandail n’a pas encore été retiré) ou au développement du hockey qui va si mal au Québec, on est en droit de se demander si Boivin et Gillet pourraient penser à autre chose que leur chèque de paye.
Après tout, le sport est supposé être plus fort que l’argent.
J’espère pronfondément que la famille Molson a compris cette valeur essentielle.
Dans tous les cas, Serge Savard est l’homme qu’il nous faut pour présider cette équipe…
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